Soutenez

Le déclin relatif de Pacioretty

Pendant la saison, une surabondance d’articles a été écrite pour analyser les problèmes de Max Pacioretty.

«Il n’essaie pas assez fort»; «La pression d’être capitaine a ruiné sa concentration»; «Il ne va pas dans les “zones sales” assez souvent»; et j’en passe.

Bref, de nombreuses théories ont été présentées, mais la plupart d’entre elles ignorent les statistiques. Or, les chiffres semblent indiquer que Pacioretty a bien joué cette saison. Il a simplement été malchanceux.

Si on compare la campagne 2015-2016 aux deux précédentes, il est clair que Pacioretty a été plus ou moins le même joueur. Cependant, ses lancers n’ont pas battu les gardiens adverses à la fréquence à laquelle il nous a habitués.

C’est vrai que Pacioretty a créé un peu moins de chances de marquer individuelles cette saison, mais nous pouvons attribuer cette baisse à son association avec Alex Galchenyuk. Le joueur de centre est celui qui tire au sein de ce trio, ce qui modifie la production offensive de Pacioretty.

Si le capitaine avait maintenu le même taux de tirs convertis en but cette saison qu’au cours des deux dernières campagnes, il aurait récolté neuf buts de plus à forces égales.

Donc, plutôt que de chercher des raisons subjectives pour expliquer son manque de production offensive, il est raisonnable de dire que Max Pacioretty a une saison difficile à cause de la malchance, et que cela ne devrait pas durer au-delà de cette saison.

Quant aux critiques concernant son style de jeu, elles doivent être mises en contexte. Pacioretty a besoin d’espace pour utiliser son arme la plus mortelle : ses tirs fulgurants. Et bien qu’il tire plus près du filet cette saison que par le passé, la clé pour qu’il produise des buts est de trouver le bon espace pour tirer.

Capture d’écran 2016-03-28 à 10.41.53 PM

Le CH s’ennuie de Subban
Le Tricolore a été considérablement affaibli par les blessures cette saison. À part celle de Carey Price, aucune absence n’a eu plus d’impact que celle de P.K. Subban.

Avec Subban, le Canadien contrôlait 52,2 % des tentatives de lancer et 49,6 % des chances de marquer. Il comptait et accordait 2,3 buts par match.

Sans le défenseur étoile, le CH est complètement perdu. Il contrôle seulement 47,2 % des tentatives de tirs et 45,7 % des chances de marquer. Il marque 1,7 but par match et en accorde 2,6.

Bref, les prouesses défensives de son joueur étoile manque au CH, mais il est également clair que Subban est le moteur de l’attaque.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.