
Les maires s’unissent pour un registre des loyers
Les maires de 14 villes du Québec demandent au gouvernement d’adopter un registre des loyers public, obligatoire et universel.

Les maires de 14 villes du Québec demandent au gouvernement d’adopter un registre des loyers public, obligatoire et universel.

Alors que de nombreux Montréalais s'apprêtent à déménager samedi, près de 100 familles de la métropole sont toujours sans nouveau logement.

Faisant de la cession de bail le symbole de ce mouvement, les comités de logement et les regroupements de locataires demandent un gèle immédiat des loyers, un plafonnement annuel ainsi qu'un registre «provincial, public et obligatoire» de ceux-ci.

À la suite d’une demande de l’arrondissement, le campement qui hébergeait plusieurs sans-abris dans le parc Basile-Routhier a été démantelé.

«Réglons la crise des locataires qui ne paient pas assez», peut-on lire sur une fausse publicité du gouvernement du Québec.

Entre 2022 et 2023, le prix des logements à louer a bondi de 13,7 % pour l'ensemble de la province, tous types de logements confondus.

Au lendemain des déclarations controversées du premier ministre François Legault sur l'habitation, la mairesse de la Ville de Montréal, Valérie Plante, a voulu «casser» l'argumentaire avancé par le premier ministre en soutenant qu'il n'existe aucune
![[De gauche à droite]La conseillère de la ville - Maisonneuve-Longue-Pointe et désignée de Ville-Marie, Alia Hassan-Cournol, le maire de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, Pierre Lessard-Blais, le vice-président et responsable de l’habitation et de la stratégie immobilière au comité exécutif de la Ville de Montréal, Benoit Dorais, et le directeur de la gestion des demandes, des logements abordables, et des suppléments au loyer à l’Office municipal d’habitation de Montréal (OMHM), Vincent Brossard.](https://journalmetro.com/wp-content/uploads/2023/06/IMG_8759-2.jpeg?resize=980%2C552)
L'Office municipal de l'habitation de Montréal (OMHM) se prépare à devoir reloger près d'une quarantaine de ménages dans le besoin à l'aube d'un 1er juillet qui s'annonce dévastateur pour une année de plus.

La ministre responsable de l'Habitation s'est excusée aujourd'hui en rappelant qu'elle est sensible à l'enjeu de la crise du logement.

L’organisme Interloge a acquis l'édifice le 30 mai à un prix de vente de 18,8 M$ pour y faire du logement social et abordable.