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Profits et droits humains

Le dissident Liu Xiaobo vient d’être condamné à 11 ans de prison pour avoir osé demander une amélioration du processus démocratique en Chine. Là-bas, depuis déjà plusieurs années, les gens d’affaires occidentaux se sont rendus négocier avec le régime en place. Ils n’ont pas vu ou n’ont pas voulu voir l’oppression exercée par ce même régime communisto-capitaliste sur sa nombreuse population.

Depuis quelques jours, des voix officielles s’élèvent contre la condamnation de Liu Xiaobo. Et c’est heureux. Mais les protestations populaires multipliées risquent fort d’avoir plus d’impact que les pressions intéressées des gens d’affaires et de leurs lieutenants gouvernementaux dont, jusqu’à une époque récente, la «diplomatie de discrétion» justifiait ou masquait l’inaction devant le manque flagrant de respect des droits humains.

Normand Breault

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