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Recyclage: de bonnes intentions, mais pas toujours la bonne action…

Photo: Thinkstock
Audrey-Anne Maltais - Le Courrier de Saguenay / TC Media

Le recyclage fait maintenant bien partie du quotidien des gens, mais ce qu’ils ne savent pas, c’est que trop souvent, on dépose dans notre bac bleu des détritus qui ne devraient pas s’y trouver. Les contenants, emballages, imprimés et journaux, voilà tout ce que vous pouvez déposer dans votre bac de recyclage.

TC Media a fait un survol des différentes matières qui se récupèrent ou non avec l’organisme Eurêko!.

Julie Bolduc, chargée de projet pour Eurêko!, a souligné que l’on devrait toujours se demander d’où vient la matière. Si elle vient de l’épicerie, il y a de grandes chances qu’elle puisse aller dans le bac de recyclage. Par contre, si elle provient du de la quincaillerie, des vérifications et un voyage à l’écocentre seront peut-être nécessaires.

En cas de doutes…
Il est important de savoir que chaque municipalité a sa propre façon de faire, notamment certaines d’entre elles vont recycler certains types de plastiques et d’autres non.

Mme Bolduc a souligné qu’en cas de doutes, il est préférable de les appeler et de poser des questions.

« Les contenants de plastique sont pour la plupart identifiés avec le fameux triangle avec un chiffre à l’intérieur, celui-ci indique la façon dont on doit le recycler. Ceux qui n’ont pas de chiffre du tout ne vont pas au bac de recyclage, il est préférable de l’amener à l’écocentre », a précisé la chargée de projet.

Mme Bolduc a souligné que les gens sont pleins de bonnes intentions, mais qu’ils ont trop tendance à vouloir tout mettre dans le bac, alors qu’au final, cela entraînera plus de coûts.

« La tendance se voulait qu’en cas de doute, il mettait la matière dans le bac et on y retrouvait n’importe quoi. Il faut sensibiliser les gens parce que chaque geste individuel aura un impact collectif », a souligné la chargée de projet, qui nous donne quelques pistes pour améliorer notre façon de récupérer.

Types de plastique
Premièrement, Mme Bolduc donne en exemple un jouet ou une chaise en plastique que l’on voudrait récupérer.

« On se demande d’où l’objet vient. Dans ce cas-ci, probablement de la quincaillerie ou d’une boutique de jouets. Oui, c’est du plastique, mais ça ne va pas dans le bac, on doit alors aller porter ces objets à l’écocentre ».

En résumé, en ce qui concerne le plastique, Mme Bolduc a dressé la liste des types de plastique qui peuvent être déposés dans le bac de recyclage, soit les numéros 1, 2, 3, 4, 5, 7. Pour voir des exemples de contenants pour chacun des numéros, voir le tableau.

Pour le plastique numéro 6, la chargée de projet a précisé que ce n’est pas parce qu’il n’est pas recyclable, mais bien parce que cela coûte trop cher et que la plupart des installations actuelles ne sont pas aptes à le recycler pour le moment.

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