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Le futur d’Eleni Mandell

Photo: Collaboration spéciale

Eleni Mandell, artiste de L.A. que les fidèles aiment d’amour, revient ce jeudi à Montréal présenter I Can See the Future, son dernier disque en date. Elle nous promet une «expérience intimiste» durant laquelle «elle parlera sûrement beaucoup trop!»

«Ça m’amuse beaucoup de parler de la genèse de ces chansons, confie Eleni. Je sens que ça me rapproche du public. Comme ma voix est basse et ne porte pas beaucoup, finalement, je trouve que c’est presque mieux de chanter seule qu’avec un groupe! Un groupe, c’est excitant et amusant, mais j’ai toujours eu à me battre pour me faire entendre par-dessus la batterie et tout.»

Pour son passage dans sa «ville d’adoption», la nôtre, Eleni sera accompagnée par Bazil Donovan, le bassiste de Blue Rodeo. Un vieil ami. Et puis, elle assure qu’elle jouera des morceaux anciens parmi les récents. «J’aime me faire plaisir!» dit-elle en riant.

Que les inconditionnels se rassurent, comme toujours avec l’artiste californienne, ses nouvelles pièces ne viennent pas sans leur lot de bonnes histoires. Des histoires parfois sombres et tristes, mais auxquelles elle trouve toujours une twist marrante. «Même si j’ai composé ce disque quand j’étais déprimée, en fin de compte, les récits sont assez drôles!»

Bien sûr, un album d’Eleni n’en serait pas un sans son lot de cœurs brisés. Sur I Can See the Future, elle nous présente par exemple son Crooked Man. Un pêcheur originaire d’Alaska qu’elle fréquentait il y a 10 ans. «Il n’était pas sur Facebook, rien, je pensais qu’il était mort. Puis il s’est pointé à un de mes spectacles il y a quelque temps, sorti de nulle part! Ça m’a inspiré cette chanson…!»

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Affirmant souvent entretenir des «relations amoureuses intéressantes» plutôt que des «relations amoureuses qui tournent mal», Miss Mandell confie qu’elle ne serait ni la même femme ni la même artiste si elle n’avait pas connu toutes ces déceptions. «Au final, je suis chanceuse… Et puis, mes goûts s’améliorent!»

Rieuse, douce, la nouvelle maman avoue qu’elle est devenue plus pragmatique depuis la naissance de ses jumeaux. «Même si je n’ai pas eu le succès dont je rêvais, même si je n’ai pas connu la stabilité financière, j’ai eu tant de plaisir, j’ai travaillé avec tant de gens géniaux et j’ai vu tant de pays que ça va. Je me sens bien.»

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