Aquaman: Créer des ponts pour s’entraider
Jason Momoa a un grand sens de l’humour. Toutefois selon l’acteur hawaïen, son physique imposant lui a valu la réputation d’un des hommes les plus «durs et dangereux» d’Hollywood. Avec des rôles comme Khal Drogo dans Game of Thrones, de Conan dans Conan the Barbarian et de Declan Harp dans Frontier, pas étonnant qu’on lui colle cette étiquette. L’acteur de 39 ans retourne au grand écran en tant qu’Aquaman, le superhéros moitié Atlantidéen, moitié homme de DC, qui découvrira s’il peut devenir beaucoup plus qu’un roi.
Qu’avez-vous en commun avec Aquaman?
De tous mes rôles, c’est probablement le personnage qui me ressemble le plus, mais je ne veux surtout pas interpréter Jason Momoa. On a plusieurs points communs: notre amour pour nos familles, nos idéaux, notre passion pour les sports aquatiques… Mais en général, ce qui nous unit, c’est notre désir constant de devenir une meilleure personne, de nous battre contre nos propres barrières. J’ai deux enfants et je pense tout le temps à eux quand j’accepte un rôle. Je veux leur faire voir un film dont ils seront fiers.
Quels étaient les principaux défis du tournage?
Surtout les scènes d’action, qui m’en demandent beaucoup physiquement. J’ai dû me préparer et me discipliner pendant des mois. Mais Aquaman est tout de même un des projets que j’ai le plus aimé filmer, parce que toute l’équipe de production était derrière moi; on a eu beaucoup de plaisir.
Un des messages principaux du film, c’est qu’il faut construire des ponts entre différents mondes… Est-ce que ça s’applique à la réalité?
C’est le message le plus important de l’histoire. Par exemple, Mera et Arthur viennent de deux mondes différents, mais ils font équipe pour sauver leurs peuples. C’est ce qui manque dans notre société: il faut créer des ponts pour que les gens puissent s’entraider.
«On vit dans un monde tellement compliqué qu’il faut absolument se soutenir et s’unir, au lieu de mettre l’accent sur nos différences.» – Jason Momoa, interprète d’Aquaman
Aquaman est assez comique, comparé aux autres films de DC. C’est un reflet de votre personnalité?
Certainement. C’est un héros beaucoup moins obscur que Batman ou Superman, alors on a décidé de lui donner une touche humoristique pour balancer les moments plus sérieux. Et oui, ça me représente bien; je me considère comme un gars optimiste et heureux, et ça a permis de forger le personnage.
C’était comment, travailler avec Nicole Kidman, Amber Hear, Willem Dafoe et Patrick Wilson?
C’était incroyable. Je suis vraiment un homme chanceux. Quand on m’a annoncé la distribution, j’étais très excité, parce qu’ils sont tous des acteurs que j’ai admirés pendant des années. Et on s’est vraiment serré les coudes. Ça ne dérangeait personne si on gelait pendant un tournage ou s’il fallait reprendre des scènes plusieurs fois, il y avait toujours quelqu’un pour raconter une blague. Personne n’avait de gros ego, il n’y avait pas de mauvais moments.