Daniel Turgeon, candidat pour le PPC dans LaSalle-Émard-Verdun
Le professeur de langues Daniel Turgeon représentera le Parti populaire du Canada (PPC) dans la circonscription de LaSalle-Émard-Verdun aux prochaines élections fédérales 2019. Le candidat aura comme principal cheval de bataille d’offrir plus de liberté aux citoyens en misant sur une plus petite interférence du gouvernement dans la vie de tous les jours.
Pour le candidat, les enjeux dans LaSalle-Émard-Verdun se situent surtout sur le plan économique. M. Turgeon désire baisser les impôts des citoyens. «Les gens auront plus d’options pour choisir où ils veulent dépenser leur argent», affirme-t-il.
Un gouvernement qui impose davantage dicte à la population comment leur argent sera dépensé, selon le candidat.
Daniel Turgeon aimerait offrir des services pour aider à sortir de la pauvreté, qui serait très présente dans la circonscription. À titre indicatif, le taux de chômage est de 9% à Verdun alors qu’il est de 4,9% dans l’ensemble du Québec.
Emplois
Le candidat désire aussi abolir la gestion de l’offre sur certains produits comme le lait, le beurre et le poulet. Les familles sauveraient ainsi entre 400 et 500$ par année, selon les calculs du PPC.
«En enlevant le ‘cartel’, on laisserait le marché du libre-échange dicter cette industrie. Il comprend environ 20% des agriculteurs en ce moment, alors de laisser entrer le marché de l’offre et la demande ça ouvrirait la porte à plus d’agriculteurs», précise l’homme de 46 ans.
Ramener des emplois à Montréal fait également partie des enjeux de la campagne de M. Turgeon. «Il y a encore un exode vers les banlieues», explique-t-il.
Rappelons que l’an dernier, Montréal a connu son plus grand mouvement de population depuis près de 10 ans, avec un déplacement de quelque 24 000 personnes vers les banlieues.
Même s’il juge l’enjeu important, Daniel Turgeon est d’avis que la cause environnementale est davantage un débat où il faut continuer d’avancer plutôt que comme une crise. «Il faut changer notre mode de vie petit à petit», affirme-t-il.
Le PPC désire donc se concentrer sur la qualité de la viande qui doit être sans hormone et à combattre les pesticides qui se retrouvent sur nos légumes.