Un demi-milliard de dollars pour l’usine d’ozonation des eaux usées
La construction de l’usine de traitement des eaux usées à l’ozone coûtera plus de deux fois plus chère que prévue. Sa mise en service est repoussée à la fin de l’année 2023.
Les « problèmes techniques » qui ont retardé la construction de l’usine d’ozonation dans Rivière-des-Prairies seraient finalement régler. La Ville de Montréal vient de débloquer un budget de 500 M$ pour son édification, selon Radio-Canada.
Selon Sylvain Ouellet, responsable de l’eau au comité exécutif de la Ville de Montréal, l’augmentation du coût se justifie d’abord par la résolution du problème technique. Il ajoute également que « le fait que le projet a aussi été décalé dans le temps; bien évidemment il y a l’inflation ».
Initialement, le coût du projet avait été estimé à plus de 210M$ en 2005 par l’administration de Gérald Tremblay. Plusieurs années plus tard, le budget avait déjà dû être revu à la hausse en atteignant les plus de 350M$ sous l’administration Coderre.
Promise depuis plus de 10 ans, ce service de traitement des eaux usées permettra de désinfecter l’eau qui est traitée à la station d’épuration Jean R. Marcotte, et ainsi retirer toutes traces de médicament, détergents ou encore de bactéries. Pour le moment, ces déchets sont encore envoyés dans le fleuve.
La station Jean R. Marcotte traite l’équivalent de « la moitié de toutes les eaux usées acheminées aux stations d’épuration du Québec ».
En termes de taille et de rendement, Jean R. Marcotte est la troisième plus grosse station d’épuration au monde.