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Danny Maciocia : des Cougars jusqu’aux Alouettes

Danny Maciocia a été introduit en compagnie de Mario Cecchini, qui sera président de l’équipe. Les nouveaux venus ont été embauchés à la suite du rachat de l’équipe. Photo: Félix Lacerte-Gauthier

Embauché pour relancer les Alouettes de Montréal, Danny Maciocia, veut se donner un dernier défi, celui de gagner un championnat dans sa ville natale. Son retour au sein de l’organisation est l’aboutissement de nombreux efforts et sacrifices.

Après avoir quitté l’organisation des Alouettes il y a 18 ans, Danny Maciocia revient dans le nid. Il remplacera Kavis Reed à titre de directeur général de l’équipe. L’homme originaire de Saint-Léonard entend laisser sa marque.

« À 52 ans, je cherchais un dernier défi, révèle M. Maciocia. Lorsque j’ai quitté les Alouettes en 2002, je pensais que c’était une question de deux ou trois années avant que je revienne. D’aller chercher une Coupe Grey dans ma ville natale, ma carrière serait complète. »

Aujourd’hui respecté dans le monde du football en raison de ses nombreux faits d’armes, M. Maciocia a dû gravir les échelons un à un.

Il avait d’abord effectué ses débuts comme entraîneur au sein des Cougars de Saint-Léonard, club de l’arrondissement dont il est originaire. Son parcours au sein de l’organisation de football civil aura duré six ans.

Il était alors loin de se douter que ce serait le début d’une longue et fructueuse carrière qui se poursuivrait jusque dans les rangs professionnels. L’expérience lui aura permis de croire en ses capacités. « Si tu as un rêve, et que tu es prêt à faire des sacrifices et à travailler fort, tout est possible. »
En 1996, lors du retour des Alouettes à Montréal, il devient entraîneur du contrôle de la qualité; un poste pour lequel il n’était pas rémunéré.

« Je ne pensais jamais me rendre-là. J’ai commencé à rêver lorsque j’ai eu la chance de faire du bénévolat avec les Alouettes, et j’en suis arrivé à la conclusion que c’est ce que je voulais faire de ma vie, révèle M. Maciocia. Pendant deux ans, je travaillais bénévolement 14h par jour dans l’espoir de m’établir comme un entraîneur de la LCF. »

Pour Danny Maciocia, sa femme et ses deux filles ont eu un rôle important dans ses succès.

Le rôle de sa famille a d’ailleurs été déterminant dans ses succès, selon lui. « Mon épouse Sandra était là depuis le tout début. Elle croyait en moi, confie-t-il. On s’était marié, je faisais du bénévolat, elle était étudiante à l’Université de McGill et c’était elle qui faisait des sacrifices pour payer toutes nos factures. »

Ses sacrifices ont été récompensés. Il a été promu au poste d’entraîneur des porteurs des ballons, puis de coordonnateur offensif des Alouettes. En 2005, alors avec les Eskimos d’Edmonton, il est devenu le premier entraîneur-chef québécois de l’histoire de la LCF.

Une fierté pour les Cougars

« On est honoré qu’un des nôtres soit rendu à la tête des Alouettes. On était déjà très fier de lui lorsqu’il s’est joint aux Eskimos, mais à Montréal, c’est complètement différent. C’est une grande source de fierté », s’exclame Antonio Iadeluca, président des Cougars de Saint-Léonard.

Celui-ci connaît Danny Maciocia depuis longtemps. Il avait d’abord été son entraîneur lorsque ce dernier était au secondaire, avant de le côtoyer au sein de l’organisation de football civil.

« C’est un jeune homme qui a toujours été assoiffé d’en apprendre davantage sur le football, se rappelle M. Iadeluca. Il a toujours travaillé de manière acharnée pour se faire un chemin dans le monde du football. »

Une embauche qui s’imposait

« Notre priorité numéro un était d’embaucher un DG, explique Mario Cecchini, lui-même nommé nouveau président de l’organisation. On se connaît depuis un an, mais dès notre première rencontre, la connexion fut immédiate. »

M. Maciocia a passé les neuf dernières années en tant qu’entraîneur-chef au sein des Carabins de l’Université de Montréal, les menant à trois participations à la coupe Vanier, dont une victoire en 2014. Il avait également remporté deux coupes Grey lors de son passage avec les Eskimos d’Edmonton.

La saison dernière, les Alouettes avaient remporté 10 matchs, terminant au deuxième rang dans la division Est de la LCF, une lueur d’espoir après les difficultés des dernières années. Ils n’avaient auparavant pas participé aux séries éliminatoires depuis 2014, et leur dernière fiche gagnante remontait à 2012.

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