Reprise des travaux à l’ancienne carrière Meloche
Arrêtés pendant l’hiver, les travaux de fermeture du site d’enfouissement de la firme Matrec, à Pierrefonds, ont repris en avril. À terme, l’ajout de 35 puits de captage et d’une torchère devrait quadrupler la capacité de destruction des biogaz responsables d’odeurs nauséabondes qui indisposent les résidents du coin depuis des années.
Le site d’enfouissement de matériaux de construction a été fermé l’été dernier. Les travaux ont débuté en août avant d’être interrompus en novembre.
Avant de solliciter des soumissions d’entrepreneurs, Matrec avait évalué le chantier à 6 M$. Le coût total s’élèvera plutôt à plus de 10 M$. L’échéancier original de 12 à 18 mois signifie qu’avec les délais, le projet pourrait s’étirer jusqu’en février 2021. Mais l’entreprise a bon espoir de terminer le tout dès l’automne.
«L’entrepreneur nous a fourni son calendrier des travaux et il est capable de faire les travaux peut-être dans une période un peu plus courte qu’on avait prévue au départ», indique le porte-parole de Matrec, Bernard More.
À venir
Ce qui reste à compléter inclut le forage et l’installation de 20 nouveaux puits de captage de biogaz dans la section est du site. Ceux-ci seront raccordés à la nouvelle torchère mise en service en janvier.
Ces puits viennent s’ajouter aux 15 déjà aménagés et mis en service en 2019 dans la section ouest. Une fois installés, une membrane imperméable et différentes couches de matériaux les recouvriront. Il ne reste que cette dernière étape à compléter dans la section ouest.
Un fossé périphérique sera également creusé pour rediriger les eaux pluviales vers un bassin de rétention. Dans la mesure où les conditions météorologiques seront favorables, les travaux pourraient être terminés à l’automne.
L’installation des nouveaux équipements dans la masse de matières résiduelles pourrait générer, de façon ponctuelle, des odeurs autour du site. De son côté, le maire de l’arrondissement de Pierrefonds-Roxboro, Dimitrios (Jim) Beis invite les résidents adjacents à la carrière à être compréhensifs à cet égard.
«Dès cet automne, si les travaux se terminent tel que prévu, ils pourront enfin à nouveau jouir pleinement de leur quartier» souligne-t-il.
Les mauvaises odeurs provenant du site sont dues à la décomposition du bois et du gypse au contact de l’eau.