Une nouvelle clinique de physiothérapie à Verdun
Une nouvelle clinique de physiothérapie, Physio Summum, a récemment ouvert ses portes sur la rue Wellington. Margarita Chtein qui pratique le métier de physiothérapeute depuis une dizaine d’années est la copropriétaire derrière ce projet.
Il s’agit de la sixième clinique Physio Summum au Québec. «J’ai rejoint une bannière parce qu’il y a un modèle déjà en place», raconte Mme Chtein. Avoir sa propre entreprise est un but qu’elle chérissait depuis longtemps. Aujourd’hui, après plusieurs années d’expérience, elle se sent prête à gérer sa clinique.
Ce qui passionne la copropriétaire dans son métier est la relation qu’elle établit avec le patient. Une personne peut consulter son physiothérapeute assez régulièrement, ce qui crée des liens de proximité.
Ce qui me gratifie c’est quand mes patients s’améliorent. Lorsqu’on trouve une solution, ça me donne vraiment de la reconnaissance.
Margarita Chtein
Margarita Chtein travaille surtout en orthopédie. Elle se spécialise dans la thérapie manuelle. Elle traite beaucoup de colonnes vertébrales, les commotions cérébrales et vestibulaires, c’est-à-dire ce qui cause entre autres des vertiges et des étourdissements.
La collègue de Margarita Chtein se spécialise quant à elle dans le plancher pelvien. Elle traite surtout des femmes enceintes post-partum, des personnes qui ont des problèmes d’incontinence urinaire et des dysfonctions sexuelles qui causent des douleurs durant les rapports.
La physiothérapie du plancher pelvien occupe une plus grande importance au Québec depuis environ les cinq dernières années. «On commence à voir l’importance de ce type de thérapie. En France par exemple, chaque femme qui accouche a tout de suite une référence en plancher pelvien. Au Québec, on est un peu en retard», relate Mme Chtein.
La clinique de physiothérapie offre aussi des services de pédiatrie, ce qui touche les problèmes de torticolis chez les bébés ou encore les problèmes de hanche.
Pandémie
La crise sanitaire a amené une diminution des traitements en physiothérapie pendant environ six mois. «Les gens avaient peur de consulter, estime la physiothérapeute. À partir de mars l’an dernier, il y a eu une affluence. On avait des listes d’attentes, c’était assez intense.»
La pandémie a aussi causé des maux chez la population. Le télétravail, par exemple, amène les gens à s’organiser un coin travail qui n’est pas toujours bien adapté. «Tout le monde qui travaille de la maison est mal assis, souligne la professionnelle. Je n’ai jamais vu autant de mal de dos et de mal de cou que dans les deux dernières années.»
En physiothérapie, comprendre pourquoi l’on a mal est très important. L’objectif est de donner les outils au patient pour qu’il comprenne la blessure, comment la maintenir et prévenir d’autres blessures. «Si le patient comprend pourquoi il a mal, ça sera plus facile à travailler. C’est une équipe avec la personne. Elle doit aussi faire du travail à la maison, pas juste des traitements passifs», décrit la Mme Chtein.
Elle souligne qu’il peut arriver que la physiothérapie ne soit pas le bon moyen pour guérir une personne. «Je n’aime pas surtraiter quelque chose. Si on a un plateau thérapeutique, on va référer à d’autres traitants», explique Margarita Chtein.
Pour cette raison, elle désire connaître les cliniques médicales du quartier et tisser des liens avec les autres professionnels.
À long terme, la clinique Physio Summum pourrait intégrer d’autres professionnels comme une ostéopathe, une massothérapeute ou une infirmière.