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Viande végétale: l’un des meilleurs moyens de lutter contre les GES

Photo: Lauri Patterson - iStock

Selon une étude réalisée par un grand cabinet de conseil américain, l’industrie de la viande dite végétale serait l’un des moyens les plus efficaces pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), devant l’adoption d’une voiture électrique.

Si vous souhaitez consacrer une partie de votre budget dans un mode de consommation respectueux du climat, misez plutôt sur l’achat de substituts de viande. En effet, d’après une récente enquête du Boston Consulting Group (BCG), relayée par The Guardian, ces produits seraient ceux dont l’investissement s’avère le plus efficace pour lutter contre la crise climatique.

D’après l’étude, l’investissement dans la production de substituts végétaux et des produits laitiers entraînerait onze fois plus de réductions de gaz à effet de serre (GES) que les investissements dans les voitures électriques, trois fois plus que dans le ciment vert et sept fois plus que ceux dans les bâtiments écologiques.

La pollution générée par l’élevage du bétail représente environ 15% des émissions de gaz à effet de serre (GES) au niveau planétaire, soit l’une des plus grandes sources de pollution dans le monde. Ces rejets de CO2 sont à la fois liés à l’alimentation des animaux d’élevage, ainsi qu’au méthane rejeté dans leurs excréments.

Selon le rapport de BCG, «nous assisterons à une réduction de 0,85 gigatonne d’équivalent CO2 dans le monde d’ici à 2030 si nous restons sur la voie d’une part de 11% de protéines alternatives d’ici à 2035». Ce qui équivaut à décarboniser 95% du secteur de l’aviation.

Steaks végétaux, viande cellulaire, tempeh… Bien qu’il représente une part infime du marché (2% des protéines vendues sur le marché), le secteur de la viande végétale suscite un intérêt grandissant. «En 2020, les entreprises ont participé à environ 60% des cycles de financement. Bien que ce chiffre ait baissé en 2021 en raison de la croissance rapide des investissements dans les protéines issues de cellules et de la fermentation – qui attirent davantage de capital-risque et moins de financement d’entreprise – les entreprises continuent à faire de précieux investissements hors trésorerie», précise le rapport de BCG.

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