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De PET en fils…

À moins que la Terre ne soit frappée par un astéroïde d’ici dimanche prochain, Justin Trudeau deviendra le nouveau chef du Parti libéral fédéral. Pas de quoi se surprendre ici, surtout avec le retrait précipité de la course de son principal adversaire, Marc Garneau, un homme dont la personnalité et le charisme ont à peu près l’envergure d’une tasse à espresso. Justin Trudeau connaîtra-t-il les mêmes succès que son défunt père, Pierre Elliott Trudeau, à la tête de ce parti? Il est permis d’en douter fort fort. Pour plein de raisons. Même si on est bien prêt à laisser une chance au coureur.

Premièrement, un chef sans expérience ne peut espérer bien s’en tirer que s’il prend les commandes d’une formation relativement solide. Or, le Parti libéral du Canada a littéralement implosé au cours de la dernière décennie. Pour y mettre un minimum d’ordre, il aurait fallu un politicien chevronné capable de faire la sale job, ce qui n’est pas donné à tous. Demandez à Stéphane Dion et à Michael Ignatieff… Par le passé, les libéraux nous ont clairement démontré combien ils étaient capables de se tromper quand venait le temps de choisir un leader. Rien ne les empêche de l’avoir fait à nouveau.

En tout cas, ça prendra pas mal plus que des envolées oratoires dignes de Cyrano – junior Trudeau les adore – pour procéder au grand rassemblement des forces non conservatrices du pays. Parce que le portrait de l’électorat canadien ressemble exactement à ça, ces temps-ci. Il y a les sympathisants bleus d’un bord… et les autres. Et c’est bien dommage pour le nouvel espoir rouge, mais c’est le NPD qui dispose d’une bonne longueur d’avance dans la course à l’alternative. En fait, s’il y a une chose qui est susceptible de se passer avec l’arrivée de Justin Trudeau chez les libéraux, c’est de consolider la place du NPD à la Chambre des communes et à la grandeur du pays. Ce qui ne veut pas dire que le groupe de Mulcair jouira d’une passe gratuite, oh que non.

Premièrement, faudra procéder à une coupe à blanc dans la forêt de poteaux qui compose majoritairement sa députation. La farce aura assez duré aux prochaines élections et on présume que des candidats d’une meilleure étoffe voudront sauter dans la machine orange pour appuyer les rares éléments forts qui s’y trouvent déjà. Ensuite, ça devrait arriver tout de suite après le prochain scrutin général, parce qu’une coalition néo-démocrate/libérale deviendra inévitable pour tasser les conservateurs du pouvoir. Dans l’éventualité d’une telle union, il est clair que Justin Trudeau ne ferait pas le poids face à Thomas Mulcair. Le second est beaucoup trop expérimenté pour l’autre. Et juste assez goon pour le manger tout rond.

En attendant, les libéraux vont surfer combien de temps sur «l’effet Trudeau»? D’après moi, ça durera le temps des roses. Vous savez, des roses comme en portait jadis le père à sa boutonnière. Ça sera peut-être là leur seul point en commun…

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On a bien hâte de voir 42, le biopic sur la carrière de Jackie Robinson, premier joueur noir des temps modernes à jouer dans les ligues majeures. Robinson a commencé son ascension avec les Royaux de Montréal, à l’angle des rues De Lorimier et Ontario Est. Malheureusement, et malgré l’intérêt que la chose aurait pu susciter chez nous, Warner a décidé de ne pas tirer une version française dudit film. En jargon cinémato-sportif, on appelle ça «swinger dans le beurre»… Et pour un peuple francophone minoritaire en terre d’Amérique, ce que l’on entend, c’est : «Toé, prends ça, pis ferme ta boîte»…

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On recommande : N’oublie jamais, le livre de Gregory Charles. Une belle lettre écrite à sa fille pour que celle-ci puisse un jour connaître sa grand-mère, maintenant emmurée vivante dans la maladie d’Alzheimer. Touchant vous dites…

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Un an après le tsunami du printemps passé, Martine Desjardins quitte son poste au sein de la FEUQ. On a l’impression que cette femme-là ira loin. On le souhaite. Des gens comme ça, sont actifs pour une société comme la nôtre qui manque cruellement de leaders. On espère seulement que, contrairement à Léo Bureau-Blouin, on la laissera être ce qu’elle est quand un parti politique la repêchera. Ce qui devrait arriver tôt ou tard.

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Êtes-vous de ceux qui dénoncent le passage de Louis-Jean Cormier à l’émission La voix ? Si oui, faudrait m’expliquer. Il est où le problème ? Par définition, un artiste n’est-il pas un être libre qui a pour but principal de toucher les gens avec son art ? Bon ben si vous l’aimez tant, laissez-le chanter dans l’émission la plus populaire de l’heure. Si ça se peut, grimper après les murs pour des niaiseries comme ça…

Les opinions exprimées dans cette tribune ne sont pas nécessairement celles de Métro

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