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Les joueurs iraniens refusent de chanter leur hymne national

L'équipe iranienne de soccer a refusé de chanter l'hymne national iranien avant son match contre l'Angleterre en solidarité avec les femmes et les victimes de la répression dans leur pays. Photo: FIFA

Les joueurs de l’équipe d’Iran ont refusé de chanter leur hymne national, lundi, en marge de leur premier match de la Coupe du monde, perdu 6-2 face à l’Angleterre. Il s’agit là d’un signe de protestation en soutien aux manifestants iraniens et en hommage aux victimes de la répression. Certains experts y voient un geste de révolte face au régime d’Ebrahim Raïssi.

Le capitaine Alireza Jahanbakhsh avait expliqué la semaine dernière que les joueurs décideraient collectivement de chanter ou non l’hymne national en signe de soutien aux victimes des manifestations durement réprimées dans leur pays. Certains spectateurs iraniens présents à Doha ont également hué l’hymne de la République islamique.

Les joueurs de l’Angleterre ont pour leur part posé un genou par terre avant le coup de sifflet initial pour manifester leur opposition à toute forme de racisme. Le capitaine anglais Harry Kane s’est par ailleurs abstenu de porter un brassard multicolore en appui à la communauté LGBTQ+. C’est que la FIFA avait averti les différentes nations que des sanctions sportives seraient imposées aux différents capitaines réfractaires. Pour son match face à l’Iran lundi, Kane a finalement arboré un brassard noir sur lequel il était écrit «No Discrimination».

Festival offensif, l’Angleterre trop forte

Dès le début de la rencontre, les Anglais ont démontré leur supériorité footballistique. Jude Bellingham (35e), Bukayo Saka (43e + 62e), Raheem Sterling (45e), Marcus Rashford (71e) et Jack Grealish (89e) ont tous marqué pour les Three Lions. Seul Mehdi Taremi (65e + 90e) a réussi à déjouer le gardien anglais Jordan Pickford. La troupe de Gareth Southgate a dicté le ton de la rencontre, jouissant de près de 80% de possession du ballon.

Avec cette victoire convaincante, l’Angleterre trône provisoirement au sommet du groupe B.

Les Pays-Bas tardent, mais sortent victorieux

Dans l’autre rencontre disputée lundi, les Pays-Bas ont vaincu le Sénégal par la marque de 2-0.

Photo: Gracieuseté / Équipe nationale de football des Pays-Bas

Les Néerlandais ont été menaçants tout au long de la rencontre, mais ont raté plusieurs occasions de marquer dans la surface sénégalaise. C’est finalement Cody Gakpo, à la 84e minute, qui a dénoué l’impasse en redirigeant de la tête un magnifique centre de Frenkie de Jong. Davy Klaassen (90e +9) a doublé l’avance des siens en toute fin de match.

Avec ce gain, les Pays-Bas se retrouvent à égalité avec l’Équateur, en tête du Groupe A. Le Sénégal jouera quant à lui son prochain match vendredi face au Qatar, l’équipe hôtesse du Mondial.

Gareth Bale sauve le Pays de Galles

La vedette du Pays de Galles, Gareth Bale, a inscrit un but sur penalty à la 82 minute de jeu pour permettre aux siens de créer l’égalité face aux États-Unis.

Timothy Weah avait permis à la sélection américaine de prendre les devants à la 36e minute, suite à une passe incisive de Christian Pulisic. Ce sont d’ailleurs les Américains qui ont été les plus convaincants dans la première heure de jeu, contrôlant le ballon et le rythme de la partie. Les Gallois ont toutefois repris leur erre d’aller en fin de rencontre.

Il s’agit d’une première présence pour le Pays de Galles à la Coupe du monde depuis 1958. À l’époque, les Gallois s’étaient qualifiés pour les huitièmes de finale, avant de se faire éliminer par le Brésil et un certain Pelé, alors âgé de 17 ans.

Le Pays de Galles renouera avec l’action vendredi face à l’Iran tandis que les États-Unis retrouveront l’Angleterre, la même journée.

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