Quatre jours pour repenser le monde
Sous le thème Soyons le changement, l’Institut du Nouveau Monde ouvrait son École d’été en grand mercredi à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Quatre jours d’échanges engagés pour repenser la société québécoise.
Audrey Neveu participe au Parcours média de l’École d’été de l’Institut du Nouveau Monde. Elle couvre l’événement en tant que journaliste stagiaire pour Métro.
La première journée a démarré avec une soirée de réseautage et de performances artistiques et musicales au Cœur des sciences du pavillon Président-Kennedy de l’UQAM, une occasion sans pareille d’échanger avec différents acteurs de la communauté. «La soirée de réseautage est une bonne occasion de me créer un réseau de gens préoccupés par les mêmes questions que moi et qui partagent mes valeurs et idées», fait valoir Anne Elchinger, inscrite au parcours d’expression artistique Aux Arts, citoyens!
Cette soirée de réseautage rassemblait de nombreuses figures de proue du changement social, que les jeunes participants auront l’occasion de côtoyer de près dans les prochains jours. L’École d’été met de l’avant quatre parcours axés sur l’engagement citoyen, l’entrepreneuriat social, la création artistique et les médias citoyens, tous chapeautés par des leaders qui guideront les participants.
Événement unique, l’École d’été de l’Institut du Nouveau Monde propose débats, ateliers et conférences tant sur l’engagement citoyen que la place du Québec au Canada, en passant par le politique et les manifestations artistiques. «L’École d’été, ce n’est pas juste parler avec de grands mots, c’est agir concrètement», résume Anne Elchinger. Les 50 propositions pour le Québec de demain rédigées lors de la première édition de l’événement continuent de guider les organisateurs de l’École d’été pour donner une voix aux décideurs de demain.
En 10 ans, l’École d’été a vécu de nombreux moments forts, comme le discours de Roméo Dallaire en 2004 sur ses actions durant le génocide du Rwanda, ou la rencontre de 50 jeunes autochtones et 50 non-autochtones en 2008 dans le cadre d’un forum consacré aux relations entre les deux communautés. Cette année, la barre est haute pour surpasser l’excitation et l’engagement inédits observés dans la foulée des événements du printemps érable et canalisés dans une édition très spéciale de l’École d’été.