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Plus de diplômés universitaires à Montréal

Le campus de l'Université McGill. Photo: Yves Provencher/Métro

Près d’un Montréalais sur deux, âgés de 25 à 64 ans, détient un diplôme universitaire.

C’est ce que rapporte une analyse sociodémographique de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) rendue publique mercredi.

Montréal est la région du Québec qui présente la plus forte proportion de diplômés universitaires, soit 46,5%, en 2012. Il y a 20 ans, ce pourcentage était deux fois moins important et se situait à 21,3%.

La moyenne québécoise du taux de diplomation universitaire atteignait 29,4% en 2012. Elle était de 15,2% en 1990.

«[Montréal] est un endroit propice à former des universitaires», a expliqué l’auteur de l’analyse, Marc-André Gauthier, qui est agent de recherche à l’ISQ. Il a notamment évoqué les nombreuses universités qui se trouvent dans la métropole, de même que son économie de service qui sont des vecteurs de la diplomation universitaire. La migration régionale et l’immigration internationale ont aussi eu un impact favorable sur la scolarité des Montréalais, a dit M. Gauthier.

Après la métropole, ce sont les régions de Laval (37,7%) et de la Capitale-Nationale (33,5%) qui ont le taux de diplomation universitaire le plus important.

À l’opposée, le Centre-du-Québec, la Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine ainsi que la Côte-Nord et le Nord du Québec ont des populations qui comptent moins de 15% d’universitaires. Ces régions ont toutefois plus de diplômés professionnels que la moyenne québécoise, qui atteint 17,4%. M. Gauthier explique la différence par le fait que l’économie de ces régions requière de la main-d’oeuvre issue de la formation professionnelle.

À Montréal, à peine 9,7% de la population a obtenu un diplôme d’études professionnelles.

Plus de diplômées féminines 
Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à détenir un diplôme, d’après l’analyse de l’Institut de la statique du Québec.

  • En 2012, près de 12% des femmes n’avaient aucun diplôme, contre 15% pour les hommes. Ces pourcentages dépassaient 35%, il y a 20 ans.
  • Les femmes dépassent les hommes pour ce qui est du taux de diplomation au cégep et à l’université. Elles sont toutefois devancées en ce qui concerne les diplômes d’études professionnelles.

Graphique diplomation

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