Alouettes: une défaite qui laisse un drôle d’arrière-goût

Difficile de décrire le dernier revers de 34-33 des Oiseaux…c’était un peu comme manger un cornet de crème glacée avant de voir l’adversaire donner un claque dessus.

Parce que oui, la défaite face aux Blue Bombers vendredi passé aurait pu laisser un goût de victoire aux partisans montréalais.

L’attaque commandée par le quart Troy Smith a connu de loin sa meilleure performance de la saison, le porteur de ballon Brandon Whitaker a de nouveau été savamment utilisé, Chad Johnson a célébré son 1er touché dans la LCF avec un câlin à l’officiel et même les unités spéciales ont contribué…

Puis, on enlève ses lunettes roses et on se rappelle tout ce qui a mené au résultat final.

La défensive – solide pendant la presque totalité du match- qui flanche et accorde le touché victorieux à Winnipeg dans les derniers moments du 4e quart ou encore les deux revirements de l’offensive qui ont directement mené à 14 points des Bombers.

On se rappelle aussi des occasions ratées dans la zone payante par l’attaque et on se souvient un peu trop de l’indiscipline: ces 180 verges de pénalités qui doivent donner des boutons à Tom Higgins, l’entraîneur-chef des Alouettes (mais aussi ancien responsable de l’arbitrage dans la LCF de 2008 à 2013!).

La défaite fait d’autant plus mal qu’elle survient justement lors d’une performance globalement encourageante.

Disons que le club aurait bien pris le momentum que confère une victoire avant de rendre visite aux Lions de la Colombie-Britannique (1-2) ce samedi. Petit rappel: le BC Place est l’endroit où Montréal est incapable de faire autre chose que perdre. Vous excuserez la référence à Tolkien, mais c’est un peu le Mordor pour les joueurs des Alouettes.

On verra comment rebondiront les Oiseaux, comment Tom Higgins motivera ses troupes après un match où ses joueurs se sont montrés sous leur meilleur jour mais aussi leur pire. Le verre est-il à moitié vide ou à moitié plein?

Au moins, on a l’impression que l’équipe progresse, que tranquillement, le verre se remplit.