En route vers Paris 2015
Je viens de participer à la marche sur le climat, qui se déroulait à New York et qui a réuni plus de 300 000 personnes, incluant le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, ainsi qu’un nombre impressionnant d’autres politiciens de partout dans le monde, une pléiade d’artistes, dont le nouvel ambassadeur pour la paix de l’ONU, Leonardo DiCaprio, des jeunes, des moins jeunes, des gens du nord, du sud…
J’ai marché également avec plusieurs dizaines de personnes venues du Québec, notamment avec des bénévoles et des employés d’Équiterre. Des marches ont également eu lieu ailleurs sur la planète, dont plusieurs au Québec.
La Marche des peuples pour le climat a pour but de rappeler à nos chefs d’État et de gouvernement la nécessité d’agir pour lutter contre les changements climatiques, et de le faire rapidement.
C’est en effet demain que commence le Sommet 2014 pour le climat, organisé par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.
Le sommet va réunir plus de 120 chefs d’État et de gouvernement. Il s’agit seulement du deuxième sommet du genre, le premier ayant eu lieu en septembre 2009, quelques mois avant la Conférence de Copenhague.
Ban Ki-moon a fait de la lutte contre les changements climatiques l’une des ses priorités et, bien qu’il soit appuyé par certains pays, à la fois du nord et du sud, force est de constater qu’il y en a encore plusieurs à refuser d’agir dans ce domaine. Le Canada de Stephen Harper fait figure de proue dans cette liste peu enviable. Notre premier ministre fait partie d’un petit groupe ayant annoncé qu’il ne participera pas à la rencontre. M. Harper avait également refusé de participer en 2009, préférant se rendre dans un Tim Hortons du sud de l’Ontario!
L’objectif des forces progressistes sur cette question est de travailler pour qu’en 2015, au Sommet de Paris, tout soit en place pour qu’une nouvelle entente, légalement contraignante, soit adoptée.
Ce ne sera certainement pas chose facile, mais peut-être qu’avec plus de gens dans les rues, plus de gens comme Ban Ki-moon, et moins de clones de Stephen Harper, on pourra y arriver.