Dwight Anderson : bavard mais efficace
Amour et haine… Deux concepts qui vont rarement de pair. Sauf dans le cas de Dwight Anderson, la plus importante acquisition de Jim Popp durant la saison morte. En effet, on «aime haïr» les joueurs comme Anderson. Pourquoi? Parce qu’ils possèdent autant de talent à narguer leur adversaire qu’à le battre.
Toutefois, le principal intéressé compte changer d’approche avec les Alouettes. «Je vais me la fermer un peu plus cette année. Je prends ma retraite à ce chapitre», confie-t-il en riant.
En plus de modifier son attitude, il semble qu’Anderson devra aussi s’adapter à une nouvelle position, passant du poste de demi de coin à celui de demi défensif.
«Ça va prendre beaucoup d’efforts. Je ne vais pas me réveiller demain matin et être meilleur», estime Anderson. «Je ne m’inquiète pas trop. Changer de position, c’est comme changer de bureau, mais continuer à travailler dans le même bâtiment», ajoute-t-il.
Outre son nouveau poste, le verbeux joueur américain devra aussi s’ajuster au livre de jeu des Alouettes, un ouvrage reconnu pour sa complexité et son volume. «Ah man…», soupire en riant Dwight Anderson lorsqu’on lui demande la taille du fameux bouquin. «C’est gros! C’est aussi volumineux que la bible», conclut-il.
Une chose est sûre, malgré tous ces ajustements, Anderson fait déjà bonne impression sur ces nouveaux coéquipiers. «Il n’est pas le trou de c** que tout le monde croit qu’il est, affirme le secondeur Diamond Ferri. Il nous apporte un bon bagage d’expérience. Son addition est vraiment de bon augure pour l’équipe», rajoute le demi défensif Paul Woldu.
Peut-être que les Oiseaux ont enfin trouvé le chaînon manquant pour combler le vide qui empêchait la défensive montréalaise d’afficher plus de constance lors des dernières saisons. Pourrait-elle être plus que simplement très bonne, mais excellente?