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Le Spiderman français récidive à Londres

Urban climber dubbed the French Spiderman, Alain Robert scales the outside of Heron Tower building in the City of London, Thursday, Oct. 25, 2018. Heron Tower is over 200 metres high.(AP Photo/Frank Augstein) Photo: The Associated Press

Alain Robert, surnommé le Spiderman français, a réussi mercredi l’ascension des 46 étages d’une tour de la City, paralysant au passage une partie du cœur financier de Londres, a constaté l’AFP.

Robert, âgé de 56 ans, a mis environ une heure pour escalader à main nue et sans matériel, comme à son habitude, la tour Heron, haute de 230 mètres, regardé par des curieux et la police, qui a isolé les lieux alentours en formant un cordon de sécurité.

«C’est ce que j’aime faire», a expliqué Robert à un petit groupe de journalistes dans un hôtel voisin peu avant l’escalade. «J’ai consacré pratiquement toute ma vie à escalader des montagnes, des falaises, mais toujours en free solo, sans matériel de sécurité».

Alain Robert, qui accomplit généralement ces ascensions sans matériel pour s’assurer, a plus d’une centaine d’immeubles à son palmarès et figure au livre Guinness des records. Il a notamment escaladé la Burj Khalifa, plus haute tour du monde (828m) située à Dubaï, la Tour Eiffel ou encore les tours jumelles Petronas de Kuala Lumpur.

Il a reconnu se sentir «très nerveux» avant l’escalade, comme à chaque fois. «Mais dès que je commence à grimper, ça va bien parce que je sais que je vais être complètement concentré».

Un public s’est amassé au pied de la tour pendant l’ascension, et la police est arrivée quelques minutes plus tard.

«Ça me fait bizarre, c’est mon bureau», soupirait John Doherty, 36 ans, qui travaille dans la finance, en regardant le Français. «Je reviens juste de ma pause déjeuner et… surprise!»

Nitin Kumar, une Indienne de 29 ans, s’étonnait: «C’est dingue! C’est incroyable de voir quelqu’un faire ça!»

Arrivé au sommet, Robert a fait un grand signe des bras avant de disparaître, et a été arrêté.

Il s’y attendait en tous cas avant l’ascension: «Ils m’arrêtent toujours», a-t-il dit. «En 95, c’était OK, mais après le 11 septembre, c’est devenu plus compliqué.»

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