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La caserne de Notre-Dame-de-l’île-Perrot se concrétise

La première maquette de la caserne
Photo: Gracieuseté

Le projet de construction d’une caserne à Notre-Dame-de-l’Île-Perrot ira de l’avant, ayant obtenu toutes les autorisations nécessaires. Elle sera opérationnelle à compter du printemps 2022. Dans son ensemble, le projet devrait coûter 8,1M$.

Le délai dans l’obtention des autorisations à la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) a retardé le projet, qui devait débuter ce printemps. Les travaux s’amorceront finalement cet été.

Le terrain, situé à l’intersection des boulevards Don Quichotte et Saint-Joseph permettait un usage résidentiel et commercial, mais pas institutionnel. La CPTAQ a mis plusieurs mois avant de finalement accepter la demande de la municipalité.

«C’est très dommage […] mais bon, ils ont fini par entendre raison sans qu’on ait à se rendre à la cour, réagit la mairesse Danie Deschênes. On a perdu un temps précieux dans le processus de réalisation.»

Étant donné que l’entente de collaboration avec le service d’incendie de L’Île-Perrot prend fin le 6 septembre, la Ville prévoit louer un entrepôt sur la rue Huot qui servira de caserne temporaire jusqu’à l’ouverture du bâtiment.

Des véhicules d’incendie seront également prêtés à la municipalité en attendant la livraison de ceux qui lui seront livrés pour l’ouverture de la caserne. Une nouvelle entente de collaboration avec la Ville de Pincourt entrera alors en vigueur.

«Ultimement, les villes de Pincourt et de Notre-Dame auront deux casernes au service de l’ensemble de la population et il y aura une seule équipe qui va les gérer», explique-t-elle.

Objectifs

L’objectif principal pour la municipalité de se doter d’une telle infrastructure est de diminuer le temps de réponse, qui pouvait atteindre 28 minutes pour certains résidents.

«On a des temps de réponse qui sont franchement dangereux, continue-t-elle. Quelqu’un qui fait un AVC n’a pas 25 minutes pour attendre les premiers répondants.»

La nouvelle infrastructure sera située au centre de l’île Perrot, afin qu’elle puisse desservir l’ensemble des trois grandes villes de l’île selon le ratio de 10 pompiers en 15 minutes, si une régie était créée entre elles. «On travaille avec une vision des 50 prochaines années», indique la mairesse.

Concept

La caserne aura deux étages, comprendra trois portes avant et deux à l’arrière. La maquette préparée par la Ville propose des matériaux tels que la tôle, l’ardoise ainsi qu’un revêtement «effet bois».

Un plan détaillé de la division des pièces de l’espace de vie des pompiers a également été élaboré. Leur aménagement ainsi que l’acquisition de matériel d’incendie tel que les boyaux et les habits de combat seront financés par un fonds de réserve.

Pour les 7,5 M$ restants, un règlement d’emprunt sera adopté dans les prochaines semaines. De cette somme, un contingent de 1,2 M$ est inclus en raison des fluctuations de coûts en main d’œuvre et matériaux liées à la pandémie.

«C’est énorme, mais on n’a pas le choix, avance Mme Deschênes. Mais dans tous les projets d’envergure, il y a un pourcentage qui est prévu.»

L’échéancier pourrait également être affecté par des délais liés à la crise sanitaire. D’ici le début des travaux, les plans et devis sont sur le point d’être finalisés. La municipalité ira ensuite en appel d’offres afin de sélectionner un entrepreneur.


Plus d’informations au ndip.org

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