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Rentrée: le passeport vaccinal appliqué aux activités «à haut risque»

Le ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge. Photo: Josie Desmarais/Journal Métro

Les étudiants des écoles secondaires de la province devront détenir un passeport vaccinal afin de participer aux activités parascolaires dont le risque de transmission de la COVID-19 est élevé, a annoncé le ministre de l’Éducation Jean-François Roberge en conférence de presse, mercredi.

Pour l’heure, les activités concernées n’ont pas été nommées. «On ne fera pas la nomenclature, a tranché la ministre déléguée à l’Éducation, Isabelle Charest. Pour s’assurer de participer à toutes les activités, la seule voie d’accès est sans contredit la vaccination.»

Étant donné qu’aucun vaccin n’est encore proposé aux 12 ans et moins, les écoliers du primaire pourront participer aux activités parascolaires sans contrainte. Pendant ce temps, en conférence de presse à Québec, le premier ministre a indiqué qu’il est «peu probable» que le passeport vaccinal soit nécessaire pour participer à des sports de haute intensité, comme le soccer ou le hockey.

À partir de la semaine prochaine, certains quartiers où le taux de vaccination est plus faible chez les jeunes seront ciblés. L’objectif sera de les inoculer avant la rentrée. À ce jour, 83% des citoyens âgés entre 12 et 17 ans ont reçu une première dose, et 47% une deuxième.

Désormais, les élèves complètement vaccinés ne seront pas retirés des classes en cas d’une exposition à un cas positif.

Mesures sanitaires limitées

C’est la fin des bulles-classes. Les élèves du primaire et du secondaire pourront côtoyer ceux des autres groupes, et du même coup, participer à des activités parascolaires et à des cours à option. Lors des transports en autobus, les élèves se verront assigner des places.

Le port du masque sera nécessaire dans les déplacements dans les établissements scolaires. Une fois assis en classe, les élèves pourront le retirer. «C’est quelque chose qui va faire du bien, réagit le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge. Ça facilitera l’enseignement de nos petits.»

Au début de l’été, il avait été annoncé que la rentrée serait effectuée avec un «maximum de normalité». C’est la montée du variant Delta qui justifie l’imposition des mesures sanitaires en place.

Et justement, si la situation sanitaire devait se corser davantage dans certaines régions, des mesures sanitaires supplémentaires pourraient être ajoutées.

«Dans une région donnée ou en cas d’éclosion dans un établissement, des mesures supplémentaires, comme le port du masque d’intervention dans d’autres circonstances, pourraient être mises en place», indique le ministre Roberge.

Sécurité assurée

Concernant la ventilation des écoles, M. Roberge a indiqué qu’il fallait arrêter «la campagne de peur.»

«Il y avait du travail à faire, et on l’a fait», assure le ministre.

Rappelons que le ministère de l’Éducation est en retard dans l’installation de lecteurs de dioxyde de carbone (CO2). On ne les retrouvera pas dans l’ensemble des classes avant la mi-décembre, alors que le gouvernement avait promis leur installation pour la rentrée.

Par ailleurs, la vaccination obligatoire pour les enseignants n’est pas envisagée.

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