Les bars et restaurants pourront ouvrir à capacité maximale
À partir du 1er novembre, les bars et restaurants de la province pourront ouvrir à pleine capacité, en plus de pouvoir rester ouverts aux mêmes heures qu’avant la pandémie.
Présentement, les bars et restaurants doivent se limiter à 10 personnes par table et respecter une capacité de 50%. La distanciation physique doit aussi être assurée entre les tables qui ne sont pas séparées par des cloisons.
Dorénavant, les tables ne devront être espacées que d’un mètre. Le passeport vaccinal, de même que le port du masque, seront toujours en vigueur.
Les bars étaient aussi contraints de fermer à deux heures du matin et d’arrêter de vendre des boissons alcoolisées à une heure.
À quand d’autres assouplissements?
Pour l’heure, le karaoké de même que l’ouverture des pistes de danse sont toujours prohibés. Justement, des travailleurs et des clients de l’industrie nocturne se retrouveront dans les rues de Montréal le 23 octobre, lors d’une manifestation pour inciter le gouvernement du Québec à rouvrir les boîtes de nuit et les planchers de danse, et à permettre les concerts à admission générale.
Montréal est l’une des rares métropoles où on ne peut toujours pas danser légalement dans une boîte de nuit. Certaines autres provinces, comme l’Alberta et le Nouveau-Brunswick – qui connaissent présentement leur pire vague de COVID-19 depuis le début de la pandémie –, ont abandonné cette restriction au cours de l’été.
C’est avec «satisfaction» que l’Association Restauration Québec (ARQ) a accueilli l’annonce du ministre, qui permettra d’envisager les prochaines semaines «avec plus de certitude d’optimisme et surtout de prévisibilité».
«Nous sommes heureux de pouvoir enfin annoncer de bonnes nouvelles aux propriétaires de restaurants et des bars qui, depuis la réouverture de juin, appliquent avec rigueur les mesures sanitaires. C’est enfin à leur tour de bénéficier d’assouplissements nécessaires pour l’industrie, et cela, juste avant le début de la période des fêtes», a mentionné Martin Vézina, directeur des Affaires publiques et gouvernementales à l’ARQ. «Avec une date fixée pour le 1er novembre, les exploitants pourront aussi planifier en conséquence», a-t-il ajouté.
L’ARQ «a bon espoir» que d’autres assouplissements seront annoncés d’ici peu.