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Le train à grande fréquence de Montréal devrait entrer en service au début de la décennie 2030

Photo: Naomie Gelper/Métro

Le train à grande fréquence (TGF), qui passera par Montréal et Toronto, entrera en service dès le début de la décennie 2030. Le gouvernement du Canada a lancé mercredi l’appel à propositions concernant le projet opéré par VIA Rail.

Le ministre des Transports du Canada, Omar Alghabra, en a fait l’annonce mercredi matin lors d’une conférence de presse au Centre de maintenance VIA Rail de Montréal. Il était accompagné de la secrétaire parlementaire du ministre des Transports, Annie Koutrakis.

Le futur train de VIA Rail, qui est dans les cartons depuis 2015, reliera les villes de Toronto, Ottawa, Montréal et Québec. Il s’arrêtera également à Trois-Rivières et à Peterborough.

Ce projet évalué à 491,2 M$ sur six ans représenterait le plus grand projet d’infrastructure de transport réalisé au Canada depuis des décennies. «Ce projet changera la façon de voyager au pays», a dit Omar Alghabra.

En effet, il devrait offrir aux passagers des temps de transport plus rapide et une fiabilité accrue grâce aux horaires plus fréquents. Les wagons de ce type de trains peuvent atteindre 200 km/h. Cela devrait permettre de réduire de 30 minutes le temps de déplacement entre Québec et Montréal, et de 90 minutes entre Ottawa et Toronto.

Recherche de partenaires

Compte tenu de la taille et de l’envergure du projet, le gouvernement du Canada est à la recherche de connaissances de classe mondiale et d’expertise du secteur privé pour tous les aspects du projet, a déclaré le ministre Alghabra. Il lance aujourd’hui le processus d’approvisionnement du projet en publiant une demande de déclaration d’intérêt.

Au cours de cet appel à propositions, les entreprises intéressées pourront fournir leur avis sur la meilleure façon d’obtenir le projet le plus adapté aux besoins et aux objectifs du gouvernement fédéral. Les partenaires potentiels auront jusqu’au 31 mai pour se manifester et se soumettre au processus de qualification. Ottawa vise le printemps 2023 pour lancer le processus d’appel d’offres.

«Le train à grande fréquence serait un projet transformateur qui promet de changer fondamentalement la façon dont les Canadiens voyagent dans le sud de l’Ontario et du Québec, en améliorant l’accessibilité et en offrant plus de souplesse pour les déplacements. La demande de déclaration d’intérêt marque la première étape importante de l’élaboration et de la création de ce projet», a souligné Omar Alghabra.

Participation autochtone encouragée

Le ministre Alghabra a également affirmé que la collaboration avec des entreprises autochtones sera encouragée.

En effet, le gouvernement du Canada veut collaborer avec un partenaire du secteur privé qui accorde la priorité aux relations significatives avec les peuples autochtones et en reconnaît la valeur. Une attention particulière sera portée à la prise en considération des points de vue des peuples et communautés autochtones durant les phases suivantes du projet, assure-t-on.

Le gouvernement du Canada prévoit d’intégrer des stratégies pour offrir des possibilités socioéconomiques aux peuples autochtones dans les phases subséquentes du projet de train à grande fréquence. Au cours des étapes suivantes du processus d’approvisionnement, Ottawa prévoit d’évaluer les plans de participation autochtone des promoteurs afin d’encourager les occasions de collaboration avec les peuples autochtones, les entreprises, les collectivités et les organisations.

Les peuples autochtones et les Canadiens qui s’intéressent au projet sont invités à consulter le site Web du projet de train à grande fréquence pour obtenir de plus amples renseignements ou pour soumettre leurs points de vue et leurs questions.

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