L’achat de Taxi Diamond vu d’un bon oeil par l’industrie
Le Comité provincial de concertation et de développement de l’industrie du taxi (CPCDIT) voit positivement l’achat de Taxi Diamond par Taxelco.
Le porte-parole de l’industrie, Guy Chevrette, croit que la transaction apportera «dynamisme» et innovation» dans le marché.
«Ça bouge dans l’industrie, et ce, beaucoup plus rapidement que les gens ne le pensent», souligne M. Chevrette.
Avec l’acquisition de Taxi Diamond, Taxelco possède dorénavant 40% des parts du marché.
Propositions
M. Chevrette estime qu’un énorme travail a été effectué par l’industrie dans les dernières semaines, pour mettre au point des éléments importants qu’elle veut faire entendre dans le cadre de la loi 100.
Parmi ceux-ci, il y avait entre autres la formation offerte aux chauffeurs.
«Le but ultime serait de réduire le fardeau imposé pour devenir chauffeur de taxi, explique le porte-parole. On souhaiterait implanter un cours d’apprentis chauffeurs. Je crois que ce serait une bonne chose autant pour la qualité des services que pour la sécurité des citoyens.
M.Chevrette a aussi laissé entendre que des travaux sur le taxi-partage étaient en cours, réitérant sa position sur le service Uber-X.
«On a toujours dit que nous étions en faveur d’une véritable économie du partage, souligne-t-il. Que des individus partagent un bien, pour faire quelques dollars et épargner l’environnement est une bonne idée en soi. Ce qui me dérange, c’est qu’on prétend faire partie de l’économie du partage alors qu’on fait du transport rémunéré de personnes, purement et simplement. On est loin du partage.»
Un projet pilote de location d’un taxi par bloc d’heures est prêt et sera aussi présenté au ministre des Transports, Jacques Daoust.
«Nous croyons que ce projet ferait une grande différence, exprime le porte-parole du comité. Plus de voitures seraient sur la route les soirs et les fins de semaine. Les chauffeurs de taxi pourraient avoir une meilleure qualité de vie en louant leur permis quelques heures et en passant plus de temps avec leur famille. De son côté, la clientèle aurait plus de voitures à sa disposition. Tout le monde y gagnerait.»