Prostitution à Montréal: vers la création d’une maison de répit

Une maison de répit pour prostituées verra le jour dans l’arrondissement Hochelaga-Maisonneuve avant la fin de l’année. Compose de quatre lits et d’un espace d’accueil, cet endroit serait «un espace de répit pour les femmes quand elles sont en état de crise et qu’elles ont besoin de se recréer», a décrit le maire de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, Réal Ménard. Le projet devrait s’installer entre la rue Adam et l’avenue Bennett.

100 000$ ont été accordés par la Ville de Montréal pour notamment aider à financer ce projet (voir plus bas les autres projets). Cette bourse, renouvelable chaque année, se fait dans le cadre des projets dits de Revitalisation Urbaine Intégrée (RUI). Elle récompense les arrondissements dans leur dynamique d’amélioration de quartiers. La maison de répit de Hochelaga est le douzième projet de RUI soutenu à Montréal.

Le carrefour d’alimentation et de partage Saint-Barnabé s’occupera de la mise en place de ce local.

Cette maison complètera l’action des cinq travailleurs de rue venant en aide aux prostituées sur la rue Sainte-Catherine. Une initiative soutenue par Laurent Blanchard, conseiller du district d’Hochelaga.

Le maire de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, Réal Ménard, continue ainsi son engagement contre la narcoprostitution. Après avoir demandé à Ottawa une subvention de 635 000 $ pour l’organisme d’aide baptisé Dopamine en mars dernier, le maire souhaite aider les prostituées en leur ouvrant un local réservé.

Quatre projets
D’autres projets figurent dans le projet de la RUI du quartier Hochelaga:

• Consolidation du parc industriel entre la rue Alphonse-D.-Roy et la rue Moreau
• Poursuite du lien vert entre la rue Orléans et la rue Joliette
• Réhabilitation du bâtiment de la Tonnellerie de Sucre Lantic
• Ajout d’espaces verts entre l’avenue Pie-IX et la rue Moreau