Le règlement animalier sera déposé à la mi-mai, indique Plante
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a indiqué mercredi que le nouveau règlement sur le contrôle animalier serait déposé «à la mi-mai».
Celle-ci réagissait à l’attaque de chien survenue lundi à Repentigny. Mme Plante a réitéré qu’il fallait attendre avant de voir s’il s’agissait bien d’un pitbull avant de sauter aux conclusions. «C’est très difficile d’identifier une race de chien», a -t-elle soutenu.
Un homme de 29 ans a subi des blessures au visage après avoir été mordu dans un quartier résidentiel de Repentigny. Selon le service de police, il tentait de séparer deux chiens qui se battaient au moment où il a été mordu.
La mairesse a réitéré que le nouveau règlement de la Ville de Montréal ne viserait pas un type de chien. «Visiblement, ça ne marche pas. À Repentigny, les pitbulls sont interdits et on pense qu’il y a eu une morsure d’un chien de type pitbull. On va avoir un règlement qui va répondre à tous les aspects de la vie en ville avec un animal, a-t-elle souligné. Ce que je veux c’est éviter les morsures pour faire en sorte que la population se sente en sécurité.»
Si l’administration souhaite adopter ce nouveau règlement au prochain conseil municipal, le 28 mai, celui-ci devra être approuvé par le comité exécutif d’ici là. Il pourrait donc être dévoilé dans les deux prochaines semaines.
Dès l’arrivée au pouvoir de Projet Montréal, la nouvelle administration a abrogé le règlement animalier voté par l’équipe de l’ex-maire Denis Coderre. Parmi les règles qui ont été ainsi levées, il y avait l’obligation pour les chiens de type pitbull de porter une muselière et être tenus par une laisse d’au moins 1,25m. Les propriétaires de ce type de chiens devaient aussi montrer patte blanche au niveau de leur antécédents judiciaires au moment de faire enregistrer leur chien et il était interdit d’acquérir de nouveaux chiens de différentes races jugées dangereuses.
Après avoir aboli le règlement, l’administration a lancé en février une consultation publique sur la question pour l’aiguiller dans la rédaction d’une nouvelle règlementation.