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15 postes en voie d’être coupés à La Presse

Photo: Capture d'écran

Le quotidien La Presse annonce un autre programme de départs volontaires. Cette fois, 15 postes doivent être supprimés d’ici les Fêtes.

Le rédacteur en chef du journal, Éric Trottier, a confirmé la nouvelle dans un courriel envoyé aux employés en fin après-midi. Ce ne sont que les postes de rédaction qui sont touchés.

M. Trottier en avait d’abord fait l’annonce en personne dans les bureaux de La Presse, rue Saint-Antoine, plus tôt dans l’après-midi.

Dans son courriel, il évoque «une façon moins douloureuse de faire des coupes à la rédaction». La Presse offrira aux employés qui s’inscriront au programme une indemnité «allant de 6 à 12 mois de salaire» selon l’ancienneté de la personne.

Dans un courriel envoyé à Métro, le Syndicat des travailleurs de l’information de La Presse (STIP) s’est dit évidemment triste de la situation.

«Ce n’est jamais agréable d’apprendre le départ de collègues, et nous espérons sincèrement qu’il s’agira de la dernière vague de départs, puisque nous souhaitons le maintien de la qualité et de la richesse de l’information à La Presse», a fait savoir sa présidente, Janie Gosselin.

«Nous sommes cependant satisfaits de l’entente conclue avec l’employeur pour permettre aux employés de partir de façon volontaire» – Janie Gosselin, présidente du Syndicat des travailleurs de l’information de La Presse

Les journalistes de la rédaction et du pupitre ont jusqu’au 3 décembre pour faire part de leur décision et ils quitteront le quotidien le 31 décembre.

Si les postes touchés sont du côté rédactionnel uniquement, «le même effort, toutes proportions gardées, est demandé aux autres services de l’entreprise», a écrit M. Trottier dans son courriel.

«Je sais à quel point l’annonce de ces nouvelles coupes peut provoquer stress, angoisse, voire du ressentiment. J’en suis tout à fait désolé et sachez que je partage vos sentiments. Nous vivons une époque difficile sur le plan économique et pourtant, ensemble, nous nous en sortons à merveille», a-t-il précisé.

Nouveaux départs

Plusieurs abolitions de postes sont survenues au sein du quotidien montréalais depuis sa conversion en un organisme à but non lucratif (OBNL). Précédemment propriété de Power Corporation, le journal a amorcé sa transition en mai 2018.

Il y a environ un an, 37 postes ont été supprimés, dont une vingtaine à la rédaction.

«Est-ce à dire que ça va mal à La Presse? Pas du tout, a assuré M. Trottier dans sa missive électronique. La situation demeure difficile, mais nous sommes en train de nous en sortir.»

Selon le rédacteur en chef de l’OBNL, «un équilibre financier dès le début 2021» est possible.

– Avec la collaboration de Lela Savic

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