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Moins d’abandons d’animaux à la SPCA

abandons d’animaux
Le début de la période de confinement a vu une forte hausse des demandes d’adoption. La situation s’est toutefois stabilisée depuis. Photo: Archives

Pour la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) de Montréal, la pandémie a été un mal pour un bien. En revoyant ses façons d’opérer, elle se retrouve maintenant avec un moins grand nombre d’abandons d’animaux.

«On reçoit moins d’animaux que les autres années. Ce n’est probablement pas parce que moins de gens veulent les abandonner, mais plutôt parce qu’on a développé des options alternatives à l’abandon», pense Élise Desaulniers, directrice générale de la Société.

En raison de la COVID-19, la Société a dû mettre en place des moyens de limiter le nombre de personnes présentes sur ses lieux. La prise de rendez-vous est devenue nécessaire, tant pour les abandons d’animaux sur place que pour en adopter un.

«On ne peut pas faire rentrer plus d’animaux qu’on peut faire sortir, sinon, on se retrouverait rapidement en situation de surpopulation. On essaie donc de trouver des alternatives à l’abandon en refuge, pour limiter le nombre de personnes qui viennent sur place», explique Mme Desaulniers.

Par exemple, une personne souhaitant se départir d’un animal en bonne santé dont il doit se départir est orientée vers des groupes Facebook, alors que ceux n’ayant plus les moyens de nourrir leur compagnon sont plutôt dirigés vers des banques alimentaires.

«Ce sont de bonnes pratiques de gestion de refuge, qu’on essayait de mettre en place depuis des années. Mais on se disait toujours que c’était trop compliqué ou qu’on n’avait pas le temps.»

Un contexte particulier

En temps de pandémie, certaines villes ont dû faire face à une hausse des animaux laissés derrière en raison de la mort de leur propriétaire. Une réalité qui a toutefois moins touché Montréal, selon Mme Desaulniers.

«On a eu à s’occuper de quelques animaux de patients positifs à la COVID, et on avait des procédures pour cela, mais il n’y en a vraiment pas eu beaucoup», souligne Mme Desaulniers.

Néanmoins, elle estime qu’il est important, pour ceux vivant seuls, d’avoir un plan pour que leur animal soit pris en charge en cas de maladie. Surtout dans le contexte où une deuxième vague de propagation pourrait être imminente.

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