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Fusillade à Montréal: Valérie Plante «choquée»

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La mairesse de Montréal, Valérie Plante. Photo: Josie Desmarais | Métro

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, se dit «choquée» par la fusillade survenue cette fin de semaine et à la multiplication d’évènements violents qui affectent le Vieux-Montréal.

À l’origine de cet incident survenu dans la nuit de samedi à dimanche vers 2h du matin, un appel pour du bruit et de la musique forte près des Terrasses Bonsecours situé à proximité du Quai de l’Horloge. Deux hommes auraient été expulsés de l’établissement avant de continuer leur altercation aux alentours.

Trois policiers à vélo se sont alors rendus sur place et ont été accueillis par des coups de feu venant de la part du suspect, Adam Pichette, bien connu des services de police.

Près de vingt-cinq coups de feu ont alors été échangés entre l’homme de 33 ans et les agents du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) avant que ceux-ci ne l’atteignent et puissent le maîtriser.

Même si le pire a été évité, quatre personnes, dont un policier, ont été blessées lors de la fusillade. Leurs jours ne sont plus en danger à l’heure actuelle. Le suspect lui, a été conduit à l’hôpital où son état est stable malgré avoir été atteint par de multiples balles tirées par les policiers. Le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) a ouvert une enquête sur les circonstances de cette fusillade, l’incident ayant entraîné la blessure d’un policier du service de police de Montréal.

«Mon message à la communauté montréalaise, c’est que cette violence-là, elle est inacceptable. Et on prend ça très au sérieux», a déclaré Mme Plante lundi après-midi lors d’une mêlée de presse devant l’hôtel de ville, située dans le Vieux-Montréal.

«J’ai été choquée qu’il y ait eu autant de violence.» -Valérie Plante, mairesse de Montréal

Une présence policière accrue

Une présence policière accrue sera ainsi assurée dans le Vieux-Montréal, mais aussi dans le quartier de Pointe-aux-Trembles, a indiqué la mairesse. Le SPVM déploiera par ailleurs davantage d’enquêteurs et de patrouilleurs sur le terrain. Ceux-ci iront à la rencontre de la population que ce soit lors de patrouilles à pied, à vélo ou par du porte-à-porte.

Le cabinet de Mme Plante a par ailleurs indiqué lundi, par voie de communiqué, avoir entamé des discussions avec les autres villes de la province «afin d’évaluer les meilleures pratiques permettant aux corps policiers d’incarner un service de proximité auprès de toutes les communautés».

Financement du SPVM

Valérie Plante maintient d’ailleurs qu’un débat sur de possibles ajustements dans le financement du SPVM demeure pertinent, malgré ces récents événements violents. Dans un mémoire déposé le mois dernier dans le cadre des consultations prébudgétaires de la Ville, actuellement en cours, la Fraternité des policiers et policières de Montréal prévenait qu’une réduction du financement du SPVM risquerait d’augmenter le nombre d’actes criminels dans la métropole.

«Quand il y a des tirs comme on a vu dans le Vieux-Montréal, on veut que la police soit là pour aller après les gens qui ont tiré. Mais quand on a des interventions à faire avec des personnes ayant des problèmes de santé mentale et les itinérants, peut-être que ce sont d’autre outils. Et c’est ce dont il est question dans le mouvement pour définancer la police», estime Mme Plante.

-Avec Zacharie Goudreault/ Métro

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