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Incendie: une tente prend feu au campement Notre-Dame

Incendie au campement Notre-Dame
Un incendie au campement Notre-Dame, le 5 décembre 2020. Photo: Courtoisie- Noémie Jean-Louis

Samedi matin, aux alentours de 9h, une tente a pris feu au campement Notre-Dame, situé dans l’arrondissement Mercier Hochelaga-Maisonneuve. Selon les informations recueillies par La Presse, une bougie mal installée aurait causé l’incendie. Personne n’a subi de blessures.

Peu de temps après que les flammes aient atteint l’équivalent de deux étages de haut, les pompiers auraient réussi à éteindre l’incendie complètement. Une bonbonne de propane aurait aussi pris feu, mais sans exploser. Certains campeurs auraient accumulé trop d’objets dans leur tente, alimentant ainsi les flammes. Toutefois, seulement une tente a été détruite et trois autres endommagées.

Le journaliste de Radio-Canada Davide Gentile a publié une vidéo de l’incendie sur son compte Twitter ce matin. Il a mentionné que les autres individus habitant au campement ne sont pas sortis de leur tente malgré la situation.

Ce matin, il s’agissait de la troisième fois en deux semaines que les pompiers ont dû intervenir pour éteindre des flammes au campement Notre-Dame.

Environ une heure après l’incendie, des employés de l’arrondissement ramassaient les débris calcinés. Cette opération devrait être terminée avant la fin de la journée.

Les campeurs veulent rester

Il y a un peu plus d’une semaine, Métro avait visité le campement Notre-Dame et s’était entretenu avec Jacques Brochu, un des résidents du campement. Celui-ci avait alors mentionné que lui ainsi que 25 autres personnes avaient l’intention d’y rester pendant tout l’hiver et de braver le froid. M. Brochu préfère vivre dans sa tente plutôt que d’avoir à se déplacer d’un endroit à un autre plusieurs fois au cours d’une journée, comme le font la majorité des itinérants.

La plupart des sans-abris qui choisissent cette option n’ont pas les moyens de se payer un logement. De plus, il est très difficile de se trouver un appartement à Montréal à l’heure actuelle, selon Catherine Lussier de FRAPRU. Les prix sont extrêmement élevés et il y a de la discrimination.

Par ailleurs, les personnes vivant au campement déplorent les mauvaises conditions des hébergements pour sans-abri.

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