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Le REM de nouveau retardé: la main-d’œuvre affectée par la COVID-19

La dernière poutre du REM de l’antenne de la Rive-Sud est désormais installée. Photo: Gracieuseté

La portion du Réseau express métropolitain (REM) appelée à relier Brossard au centre-ville de Montréal en passant par L’Île-des-Sœurs qui devait rentrer en fonction ce printemps ne sera finalement pas opérationnelle avant l’automne 2022. Ce n’est pas la première fois que sa construction est retardée.

La crise sanitaire a un impact important sur le projet de train électrique géré par CDPQ-Infra, une filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Une enveloppe spéciale de 200 M$ a déjà été allouée pour faire face à la pandémie. «Nous continuons à suivre la situation», indique CDPQ-Infra par courriel. 

Les premiers passagers devaient initialement se déplacer à bord du train électrique de la Rive-Sud au centre-ville de Montréal avant la fin de l’année 2021. La pandémie a amené le report du projet à plusieurs reprises. 

La crise sanitaire a un impact sur la main-d’œuvre disponible sur les chantiers, ainsi que sur l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement. Comme c’est le cas dans plusieurs domaines, des absences surviennent dès qu’une personne est déclarée positive à la COVID-19. Cela affecte donc directement les activités sur le chantier et sa progression. 

La semaine dernière, la dernière poutre de la structure de béton a été installée sur le tronçon qui relie Brossard au centre-ville de Montréal. 

Pour l’instant, seul l’échéancier concernant l’antenne de la Rive-Sud a été remis à jour. Cette portion du réseau sera la première à être mise en service. Le dernier segment sera celui de l’aéroport, qui devrait être opérationnel d’ici la fin de 2024. Il n’est pas exclu que d’autres portions du REM souffrent de retards. 

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