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Une nouvelle plateforme pour pallier l’inoccupation du centre-ville

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Plusieurs propriétaires de bureaux au centre-ville ont mis ceux-ci en sous-location dans les derniers mois, alors que la vaste majorité de leurs employés continue de privilégier le télétravail. Photo: Josie Desmarais/ Métro

Depuis le début de la pandémie, rares sont les entreprises qui demandent à leurs employés de se présenter au bureau quotidiennement. Dans ce contexte, plusieurs espaces de bureau sont vides, et la Chambre de commerce du Montréal métropolitain veut pallier ce phénomène. Elle lance une interface qui permettra aux entreprises de louer des espaces vacants.

La Chambre compare cette plateforme numérique au Marketplace de Facebook, ou même à un site de rencontre.

Les utilisateurs pourront y afficher leurs espaces excédentaires de bureau. Ils pourront ainsi être contactés par d’autres entreprises, soit des partenaires potentiels, soit des organisations simplement à la recherche d’une option de sous-location. La Chambre estime que ce sont surtout les jeunes entreprises ou les PME qui ne détiennent pas d’espaces commerciaux à Montréal qui se montreront intéressées.

Il sera donc possible de louer des locaux en fonction de ses besoins, à temps plein ou pour seulement quelques jours par semaine. L’objectif de la démarche est d’aider les jeunes entrepreneurs à trouver des espaces de bureau et de favoriser la synergie entre les différentes industries. L’initiative permettra aussi d’augmenter le taux d’occupation des bureaux au centre-ville, espère la Chambre.

«On ne s’attend pas à ce que la plateforme soit le seul outil à la disposition des entrepreneurs, explique le président de la Chambre, Michel Leblanc, lors d’un breffage technique à l’intention des médias. Un peu comme une agence de rencontre, l’idée c’est qu’éventuellement elles se parleront à l’extérieur de notre plateforme.»

Il s’agit d’un outil «de sortie de crise» qui devrait demeurer en place pour une période de six mois à un an. «On veut minimiser l’impact du choc, explique Michel Leblanc. Dans la mesure où l’impact évalué serait grand, on verra si on peut le pérenniser.»

Impact économique important

Selon une étude menée par la Chambre, environ 76% des Montréalais espèrent pouvoir miser sur un mode de travail hybride à long terme.

Durant l’année, le taux d’inoccupation du centre-ville pourrait grimper jusqu’à 21%. L’occupation d’immeubles au centre-ville représente 33% des taxes foncières non résidentielles perçues par la Ville de Montréal. On retrouve plus de 11 000 entreprises au centre-ville, dont 26 sièges sociaux d’envergure.

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