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Le nouveau projet Turcot critiqué

Photo: Yves Provencher/Métro

Nouvel échéancier, nouveau budget et davantage d’exigences pour les entreprises qui convoitent le contrat. Le nouveau projet de reconstruction de l’échangeur Turcot a été vivement critiqué lundi.

Les travaux de construction doivent commencer en 2015 pour se terminer en 2020, d’après le calendrier présenté par le gouvernement de Pauline Marois, soit deux ans de plus que ce qu’avait prévu l’ancien ministre des Transports, Sam Hamad, en 2010. «Le gouvernement du Québec doit apprendre à traiter l’économie de Montréal avec respect. Les échéanciers, c’est important», a déclaré le président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Michel Leblanc, à la suite du point de presse de Québec. Il a accusé le ministère des Transports de ne pas avoir fait ses devoirs depuis 2010.

Le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, a de son côté le sentiment «d’être mené en bateau». «Durant la dernière campagne électorale, [le Parti québécois] a réitéré son intention de revoir de fond en comble ce projet, a-t-il dit. Aujourd’hui, il s’en tient au projet qui était sur la table et qui était issu de la pire période de la corruption et de la collusion au Québec.»

Vision Montréal est de son côté déçu que la nouvelle structure sera construite sur des talus comme c’était prévu, ce qui isolera des citoyens du Sud-Ouest. «C’est un occasion ratée», a dit le maire de l’arrondissement, Benoit Dorais.

Le maire de Montréal, Michael Applebaum, s’est dit de son côté satisfait du projet présenté par Québec. Compte tenu de l’urgence d’agir, il croit que le gouvernement a pris les bonnes décisions pour «l’économie de Montréal et du Québec».

Lire aussi: Québec devait prendre le temps de réviser le projet Turcot, dit la première ministre

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