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L’opposition souhaite que BIXI opère un service de trottinettes électriques

La porte-parole de l’opposition officielle en matière de transports actifs, Alba Zúñiga Ramos et la porte-parole de l’opposition officielle en matière d’environnement, Stéphanie Valenzuela. Photo: Jason Paré, Métro Média

L’opposition officielle demande à la Ville de Montréal de ramener les trottinettes électriques dans la métropole et que ce soit BIXI qui opère le service afin de ne pas répéter le «fiasco» de 2019.

Une motion sera déposée dans ce sens au conseil municipal du 13 juin prochain.

Dans un article du Devoir de mars dernier, on pouvait lire que l’administration de Valérie Plante avait des discussions avec différents opérateurs de trottinettes électriques et évaluait «les scénarios possibles pour 2023».

Si l’opposition officielle souhaite également que le service soit déployé dans la métropole pour 2023, cette dernière demande des trottinettes électriques en libre-service «avec ancrage», afin d’éviter que le scénario du projet pilote de 2019 se répète.

«L’unique façon de répondre à la demande sans revivre un fiasco est de confier le mandat à BIXI, qui a fait ses preuves dans sa capacité à gérer un système de transport en libre-service», a déclaré la porte-parole de l’opposition officielle en matière de transports actifs et BIXI, Alba Zúñiga Ramos, lors d’un point de presse ce mardi.

Lors du projet pilote, les règles concernant le stationnement des trottinettes sans ancrage n’ont pas été respectées. Seuls 20 % des trottinettes ont été stationnées dans l’une des 410 aires définies à cet effet, rappelle l’opposition officielle.

«On trouve que BIXI pourrait être l’organisme qui va permettre à ce type de projet d’avoir du succès et d’offrir ce service de façon pérenne», a ajouté Alba Zúñiga Ramos, souhaitant ainsi que le service soit mieux encadré.

L’élue d’Ensemble Montréal a mentionné qu’il y a un intérêt du côté de BIXI pour ce type de projet.

«L’intérêt ici, c’est de donner l’opportunité à un organisme qui est paramunicipal et pas nécessairement une compagnie privée», a soutenu Alba Zúñiga Ramos.

Cohabitation harmonieuse

Joint par Métro, BIXI Montréal a confirmé qu’elle a déjà analysé la faisabilité d’un tel projet et que si la Ville le souhaite, elle pourrait joindre à son système de vélo-partage existant l’option de trottinettes électriques en libre-service à titre d’opérateur.

Cela permettrait d’assurer une cohérence dans le système de transport en libre-service dans la ville. Pour BIXI Montréal, un système structuré avec des points d’ancrage est toujours apparu comme logique afin de préserver une cohabitation harmonieuse entre tous les usagers de la route. 

Bérengère Thériault, porte-parole de BIXI Montréal

Une option populaire

Selon un sondage CROP réalisé en 2020, près de 59% de la population montréalaise souhaitait le retour des trottinettes électriques en libre-service. Cette proportion grimpait à 70% chez les 18-34 ans.

«La popularité des trottinettes monte en flèche, elles font désormais partie du quotidien des Montréalais. C’est une alternative qui peut rejoindre beaucoup de gens qui aimeraient délaisser leur voiture, mais qui sont moins enclins à faire du vélo», a affirmé la porte-parole de l’Opposition officielle en matière d’environnement, Stéphanie Valenzuela.

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