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COVID-19: une nouvelle vague, mais pas de nouvelles mesures sanitaires

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé. Photo: Josie Desmarais

Le Québec se trouve bel et bien dans une nouvelle vague de COVID-19, la septième depuis le début de la pandémie, mais la première à frapper au courant de l’été. Si le gouvernement ne compte pas ajouter de nouvelles mesures sanitaires, il promet d’être plus clair concernant les doses de rappel.

La situation est bien sombre comparativement à celle du mois dernier, alors que le Québec semblait dans un creux de la pandémie. Mais tout demeure «sous contrôle pour le moment», a indiqué le ministre de la Santé Christian Dubé lors d’un point de presse tenu à Montréal, jeudi. Selon la Santé publique, cette septième vague ne risque pas de durer longtemps.

«Il faut faire encore très attention», surtout avec la venue des vacances de la construction, a-t-il prévenu. Le respect des règles d’isolement est particulièrement un enjeu».

Malgré le portrait épidémiologique, le gouvernement exclut se réinstaurer des mesures sanitaires, même si on incite les gens à porter le masque dans les transports en commun. «Réimposer des mesures sanitaires, on n’est pas là du tout. Mais en même temps, les règles de bases doivent être respectées, estime M. Dubé.  On est plus rendu à obliger les choses alors que les gens connaissent très bien les risques.»

Hausse à prévoir

Mercredi, une analyse de tests sanguins révélait que plus de 17 millions de Canadiens auraient été infectés par Omicron en seulement cinq mois. Encore hier, le gouvernement annonçait 20 décès supplémentaires et une augmentation des hospitalisations.

Pendant ce temps, les hôpitaux de Montréal débordent. Les absences de travailleurs de la santé dues à la COVID-19 viennent empirer une situation qui est toujours problématique en été.

«Plusieurs travailleurs de la santé sont en vacances. Il est important de ne pas se retrouver dans une situation où la COVID-19 se propage et touche le personnel de santé», averti le directeur national de Santé publique, Luc Boileau.

Explosion de la présence de COVID-19 dans les eaux usées

Si les données des cas quotidiens sont moins fiables depuis que la santé publique a cessé de dépister la population générale, la présence de particules du virus de la COVID-19 dans les eaux usées de Montréal est en nette augmentation, selon l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

Les dernières données de l’organisme, diffusées jeudi matin, montrent la détection de plus de 51 000 milliards de particules du virus le 28 juin. Cela suit un pic de presque 57 000 milliards de particules observé deux jours plus tôt.

Capture d’écran du site Web de l’INSPQ.

Il y a deux semaines, l’INSPQ notait que Montréal pouvait avoir atteint un plateau de circulation de la COVID-19. La détection du virus se trouvait alors autour de 12 000 milliards de particules. Depuis, la situation a carrément explosé à Montréal, à Laval et à Gatineau. La ville de Québec montre aussi une augmentation notable des cas, mais le contraste est moins frappant.

On n’aime pas l’augmentation des cas, mais elle est sous contrôle.

Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux

Il est toutefois impossible de comparer les chiffres de la fin du mois de juin à ceux du pic de la 6e vague de la COVID-19. Les données sur les eaux usées de Montréal n’étaient pas collectées à la fin du mois de mars et au début du mois d’avril.

Avec la collaboration d’Olivier Robichaud.

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