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Une nouvelle ligne d’aide pour la violence armée à Montréal

En 2021, des gens du quartier et des amis ont déposé des fleurs à l'endroit où est mort par balles Thomas Trudel, un adolescent de 16 ans, dans l’arrondissement Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension. Photo: Josie Desmarais - Archives Métro

Montréal crée une ligne d’appel destinée aux Montréalais qui ont des préoccupations liées à la violence armée ou qui sont inquiets qu’un membre de leur famille se radicalise.

Des intervenants formés pourront accompagner ces individus dès le printemps 2023. «La mise en place d’une ligne téléphonique permettra de mieux comprendre leurs réalités et de les diriger vers les ressources d’accompagnement appropriées», explique Roselyne Mavungu, directrice générale du Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence (CPRMV), qui pilote l’initiative.

Une somme de 800 000 $ a été réservée par la Ville pour permettre la mise en place de la ligne. «En misant sur la prévention et en cherchant à améliorer la qualité de vie et le parcours des jeunes, cette initiative s’inscrit au cœur de notre modèle montréalais en sécurité urbaine», estime la mairesse Valérie Plante. Pour développer cette ligne, l’élue a rencontré plusieurs parents qui se sentent impuissants face aux situations de violence que peuvent vivre leurs enfants.

Le porte-parole de l’opposition en matière de sécurité publique, Abdelhaq Sari, se réjouit de l’adoption du projet, qu’Ensemble Montréal réclamait depuis un an déjà. Il espère que les autres mesures que le parti a proposées en ce sens voient le jour, dont la création d’un programme de patrouille web qui assurerait une vigie des réseaux sociaux.

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