Hausse du nombre de jours de mauvaise qualité d’air à Montréal en 2022
Le nombre de jours de mauvaise qualité de l’air à Montréal a augmenté en 2022, notamment en raison de l’utilisation de la voiture en solo et de la reprise des activités économiques suivant la pandémie. C’est ce que révèle le bilan 2022 du Réseau de surveillance de la qualité de l’air (RSQA), qui, malgré cette tendance, brosse un portrait positif de l’air à Montréal selon les données recueillies aux 11 stations permanentes testant la qualité de l’air dans la métropole.
Le rapport fait état de 33 jours de mauvaise qualité de l’air à Montréal l’an dernier, dont 4 jours de smog. La qualité de l’air dans l’est de Montréal n’est pas pire qu’ailleurs dans la Ville. Dans ce secteur, la présence des composés de benzène, toluène, méthylbenzène et xylènes a même continué à baisser en 2022, souligne également le RSQA.
«Bien qu’à Montréal, les données indiquent une diminution des émissions de polluants de l’air depuis 20 ans, nous ne devons pas relâcher nos efforts. Ils sont essentiels pour réduire l’exposition de la population aux polluants de l’air extérieur et diminuer les écarts de santé entre les groupes les plus à risque», a soutenu la directrice régionale de la santé publique de Montréal, la Dre Mylène Drouin.
Les prévisions d’Environnement Canada pointaient vers un retour potentiel du smog à Montréal jeudi et indiquaient une mauvaise qualité de l’air de jeudi à samedi. Le ministère de la Sécurité publique a de son côté recommandé à la population de garder les fenêtres fermées et conseillé aux personnes vulnérables d’être vigilantes et de réorganiser leurs activités extérieures. Vers midi jeudi, le niveau de pollution dans l’air était «moyen», selon les données du site IQAir.