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Fête et transpartisanerie pour l’inauguration du REM

Photo: Gracieuseté, Éric Carrière

L’inauguration du Réseau express métropolitain (REM) a su unir les élus de différents camps autour d’une même réussite sociale et politique. Incitée par une ambiance de fête, la camaraderie transpartisane avait raison de toutes les oppositions politiques.

Une prestation jazz menée par un trio de musiciens ainsi que des petits biscuits confectionnés à l’effigie du REM attendaient les célébrants. Parmi ceux-ci, on comptait les dirigeants actuels, Valérie Plante, François Legault et Justin Trudeau, mais aussi d’anciens visages comme l’ancien premier ministre Philippe Couillard et l’ancien maire Denis Coderre. Un rappel que le REM représente la culmination de près de sept ans de planification et de travaux.

Peu après que les dignitaires se soient tous rassemblés devant la station Brossard, c’est sous les applaudissements que venu se stationner, devant public, le train du REM. À gauche, comme à droite, la joie était palpable. L’importance du moment était sentie, alors que le REM est le plus grand projet de transport collectif au Québec depuis la conception du métro de Montréal il y a plus de 50 ans.

En plus de sa portée symbolique, le REM «remplit des objectifs planétaires. (…) Au niveau de la transition écologique et du développement économique» a soulevé la mairesse de Montréal Valérie Plante. Le réseau «va changer la façon de voir le transport collectif au Québec», avait pour sa part à dire François Legault qui semble de plus en plus enclin à admettre les vertus du transport en commun. Poignées de mains, félicitations et sourires d’apparence authentique, les trois élus qui maintiennent souvent des positions divergentes ne portaient pas la hache de guerre aujourd’hui.

Il fut quand même étonnant de voir M. Trudeau et M. Legault discuter amicalement, quelques jours après que M. Trudeau ait nommé un nouveau ministre de la Justice en Arif Virani, lequel veut se montrer plus combatif envers la Loi sur la laïcité de l’État du Québec si chère aux yeux de M. Legault.

Coupure de ruban et premier départ

Après l’allocution des élus et du directeur de CDPQ infra – l’organisation maître d’œuvre de la réalisation du REM – ainsi que du concepteur du REM, le cortège se dirige à l’intérieur de la station. Les travailleurs qui ont permis la réalisation du REM et les élites politiques se rencontrent, puis c’est l’heure de la coupure protocolaire du ruban placé devant la porte de la première voiture du train.

Photo: Guillaume Ledoux, Métro

Le moment tant attendu arrive, les invités essayent le train pour la première fois. Le trajet mène de la station Brossard à la station Gare Centrale à Montréal où une plaque commémorative sera signée par les figures qui ont participé à cet événement historique.

Après la signature, un trajet de retour ramène à la station Brossard ceux qui le désirent. Nous n’avons pas remarqué la présence de Valérie Plante, Justin Trudeau, ni François Legault lors de ce deuxième trajet plus facultatif. Peut-être que l’humoriste Louis T avait raison lorsqu’il tweetait qu’aujourd’hui «beaucoup de gens ont pris le REM pour la première et dernière fois».

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