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Lueur d'espoir pour les grévistes du Reine-Elizabeth

Les moyens de pression des employés du Reine-Elizabeth n’auront peut-être pas été inutiles, puisque leur employeur a accepté de rencontrer les représentants syndicaux aujourd’hui pour une «réunion exploratoire».

Pascal Lavoie, le président du syndicat des employés n’ose toutefois pas se réjouir trop rapidement de ce développement. «L’employeur veut simplement évaluer si ça vaut la peine de reprendre les négociations», a-t-il expliqué.

Il s’agit néanmoins d’une avancée pour les employés du Reine-Elizabeth qui ont déclenché une grève générale illimitée le mois dernier. Depuis, l’employeur refusait de reprendre les négociations avec le syndicat.

Les employés du Reine-Elizabeth participent depuis cet été à une ronde de négociations impliquant 40 autres syndicats de l’industrie hôtelière. Ils sont, avec les employés du Sheraton Four Points de Montréal et du Holiday Inn de Longueuil, les seuls à être en conflit de travail.

Les moyens de pression vont s’intensifier

Hier, plus de 300 grévistes du Reine-Elizabeth et du Sheraton Four Points ont défilé et distribué des tracts sur la rue Sainte-Catherine. Ils étaient accompagnés d’une mascotte de la reine Elizabeth qui feignait de fouetter des employés d’hôtel.

La manifestation faisait partie d’une campagne de visibilité qui tente de ternir l’image des deux hôtels. «Nous voulons rappeler à l’ordre ces deux voyous corporatifs, a déclaré Jean Lortie, président de la Fédération du commerce de la CSN. Ça va être connu de tout Montréal que le Reine-Elizabeth et le Sheraton Four Points refusent de négocier avec leurs employés.»

Si l’impasse persiste après la rencontre d’aujourd’hui, les moyens de pression ne se limiteront toutefois plus aux rues du centre-ville. «Nous irons manifester chaque semaine dans le lobby des autres hôtels de la chaîne Fairmont au Québec, que ce soit à Mont-Tremblant ou au Château Frontenac», a promis Jean Lortie.

À ce jour, 27 règlements touchant plus de 4 000 syndiqués sont intervenus au Québec. Les représentants du Reine-Elizabeth et du Sheraton Four Points ont refusé de commenter.

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