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Première journée de grève des cols bleus

C’est devant l’hôtel de ville de Montréal que les cols bleus ont décidé de commencer leurs 40 jours de grève tournante lundi, dans un arrondissement symbolique, celui de Ville-Marie, géré par le maire Gérald Tremblay. Mardi, c’est l’arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce, dont le maire Michael Apple­baum est responsable des services aux citoyens et du déneigement, qui est visé par les arrêts de service.

Malgré la grève, le président du Syndicat des cols bleus de Montréal, Michel Parent, assure que «l’ensemble des demandes de services essentiels ont été comblées [lundi] matin et que l’impact sur la population est et sera minime». Jean-Yves Hinse, directeur des relations professionnelles à la Ville, considère que la première journée de grève s’est bien déroulée, grâce à mère Nature. «La température a été clémente, mais la situation aurait sûrement été différente s’il y avait eu de la neige», admet-il.

Une note salée?
Les cols bleus, qui sont sans convention collective depuis le 31 août 2007, répètent qu’ils ne veulent pas pénaliser la population. «Nous sommes condamnés à nous entendre parce que nous ne voulons pas prendre la population en otage», dit le président du syndicat. Malgré cette bonne volonté, M. Hin­se craint que la population n’ait à payer la note au cours de ces 40 jours de grève.

«Si nous avons une tempête de neige d’importance, nous pourrions nous retrouver dans une situation chaotique, dépendamment du moment où ça arrive et de l’arrondissement touché», affirme-t-il, en n’excluant pas l’intervention des cadres en cas de besoin. Rappelons que les cols bleus ont décidé de tenir cette grève en réponse à l’offre soumise par la Ville avant Noël.

Pour s’informer sur les services maintenus : ville.montreal.qc.ca

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