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Didier Ze Mime: un petit nouveau dans le métro

Dès lundi, les usagers du métro feront la connaissance de Didier Ze Mime, personnage loufoque qui interviendra dans les écrans du réseau et qui servira ainsi d’outil de communication. Le mime déjà connu pour ses performances sur le web sera progressivement intégré à la présentation de différents éléments déjà offerts par Métrovision, la société qui gère les 113 écrans du réseau. Il pourra par exemple servir de lien pour la météo, pour les horaires ou pour des conseils de sécurité.

«Au début, ce sera des transitions très courtes, explique François Denis, responsable contenu et développement chez Métrovision. Des petits clips où Didier dit bonjour, par exemple. Mon mot d’ordre pour ce projet, c’est : « ludique ». Probablement que la première utilisation plus spécifique sera la météo. Ultimement, on essaiera de proposer son utilisation à différents annonceurs.»

Il importe de préciser que le personnage sera utilisé par Métrovision et non par la Société de transport de Montréal. L’objectif : «humaniser et dynamiser» les écrans du métro de façon à attirer les regards et ainsi offrir un espace plus attrayant pour les annonceurs publicitaires intéressés par ces écrans. «C’est un mime à la fois naïf et imbécile qui va solliciter l’attention des gens», raconte Robert Boulos, producteur pour FarWeb.tv, l’entreprise derrière Didier Ze Mime. M. Boulos qualifie l’entente avec Métrovision de «projet phare» pour le personnage déjà présent à Canal+ en Espagne et sur le site web de Sympatico, notamment.

Didier Ze Mime pourrait aussi faire son entrée à l’intérieur même des publicités. «On est en discussion avec des annonceurs qui ont déjà des pubs pour la télé ou la radio, mais qui n’ont pas de pub pour un réseau sans son comme celui dans le métro», indique M. Boulos. Des annonceurs du côté de la téléphonie, de l’informatique et des voyages, notamment.

Pour M. Denis, l’association entre Métrovision et un mime paraissait naturelle. «Lorsque j’ai commencé à me questionner sur notre produit, je me suis dit que comme il n’y avait pas de son, l’utilisation d’un mime allait de soit. J’avais pensé à l’École de mime, mais quand j’ai appelé Robert Boulos, il avait déjà du matériel à nous présenter et ça a bien fonctionné».  L’initiative, qu’on dit unique en son genre, pourrait s’étirer sur plusieurs années, peut-être de 3 à 5 ans. Et Didier Ze Mime pourrait bien se retrouver sur des écrans ailleurs dans le monde, s’il n’en tient qu’à M. Boulos.

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