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Centraide récolte moins que l’an dernier

Photo: Centraide du Grand Montréal

Centraide du Grand Montréal a annoncé mercredi avoir recueilli 56,7 M$ lors de sa campagne 2013, soit un million et demi de moins que l’an dernier.

Ce montant provient de plus de 140 000 donateurs, la majorité ayant fait leur don dans leur milieu de travail. Environ 25% des fonds viennent des entreprises. «C’est un fabuleux résultat compte tenu du contexte économique dans lequel on est», a estimé Lili-Anna Peresa, présidente et directrice générale de Centraide du Grand Montréal.

Malgré la baisse de revenus, l’organisme respectera les engagements qu’il a pris cette année envers les organismes bénéficiaires. «On a mis sur pied un fond de stabilisation qui veille à pallier les fluctuations d’une année à l’autre, a assuré Mme Peresa. C’est trop tôt aujourd’hui pour dire s’il y aura un impact sur les organisations, mais notre comité d’allocation va s’assurer que celles qui travaillent bien, qui rejoignent les personnes dans le besoin, auront les fonds nécessaires.»

Environ 0,86$ de chaque dollar recueilli sera remis à plus de 369 organismes qui œuvrent à contrer la pauvreté et l’exclusion. Le 0,14$ restant comble les frais de collecte de fonds, d’administration et de communications de Centraide.

«On a toujours un processus très rigoureux de maximisation des ressources, a affirmé Mme Peresa. Pour récolter 57 M$, il faut avoir des ressources humaines à temps plein à longueur d’année et pour bien choisir où allouer les fonds, des professionnels doivent accompagner les bénévoles dans leur travail.»

Centraide estime que 500 000 personnes sont aidées par le biais de ses fonds. En 2013, l’organisme a alloué 4,5 M$ à 34 organismes pour des activités en sécurité alimentaire et 2,6 M$ en persévérance scolaire.

Mardoché Mertilus affirme que le projet Pères à cœur, dans l’Ouest-de-l’île, pour lequel il est intervenant, n’aurait pas pu avoir de ressources humaines sans le soutien de Centraide. «Ça nous a permis d’être deux intervenants qui travaillons 20 heures chacun pour rejoindre les pères, leur offrir du support et de l’accompagnement», a dit M. Mertilus.

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