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Le propriétaire du bar Le Saint-Sulpice dément les propos d’un de ses portiers

Le propriétaire du bar Le Saint-Sulpice, Maurice Bourassa, dément les propos d’un de ses portiers licenciés, Vincent Pelletier.

M. Pelletier avait critiqué les conditions de travail des portiers du Saint-Sulpice dans un article paru le mois dernier dans Métro. Les portiers ont obtenu la confirmation de la commission de l’accréditation syndicale le 13 septembre dernier pour la création du syndicat des portiers du Saint-Sulpice.

Si M. Pelletier avançait que les portiers recevaient l’ordre de ne jamais appeler la police lors d’altercations dans le bar, le propriétaire M. Bourassa indique quant à lui que seul le gérant du bar peut prendre la décision d’appeler les services d’urgence.

«J’ai développé une approche psychologique basée sur la communication. Quand un portier va voir quelqu’un qui dérange, on lui parle, on essaie de maitriser la situation par la parole. Et si ça ne fonctionne pas avec cet individu, un ou deux autres portiers viennent le rencontrer. On les escorte doucement vers l’extérieur. On n’utilise pas la force», a indiqué M. Bourassa à Métro.

Le propriétaire explique que les policiers ne sont appelés sur les lieux que dans les cas extrêmes où les portiers ne sont plus en mesure de contrôler la situation. Les policiers ont d’ailleurs déjà été appelés au bar par le passé, mentionne-t-il.

«Je suis contre les gens qui jettent les clients dans les escaliers. Ici, ce n’est pas des «bouncers». C’est des portiers. Toute notre philosophie est basée sur la prévention», mentionne le propriétaire. Il précise d’ailleurs qu’un portier se promène à travers le bar au cours de la soirée pour observer le comportement des clients et prévenir les cas problèmes.

Maurice Bourassa nie également les propos de M. Pelletier voulant que des clients aient déjà été en possession d’armes à feu dans le bar. «En 33 ans, je n’ai jamais vu d’armes à feu [dans le bar]. Chaque fois qu’il y a une intervention, les portiers me font un rapport. Je n’ai jamais eu de rapport faisant état de possession d’armes», affirme le propriétaire. Dans les cas de possession de drogues, les clients fautifs sont expulsés du bar.

M. Bourassa a également tenu à rectifier les affirmations de M. Pelletier qui indiquait que des mesures d’intimidation avait été entreprises après la création du syndicat par le renvoi de certains portiers.

«À la fin de l’été, on passe de 150 à 50 employés. Je coupe des barmans, des serveurs, des commis et des portiers. On fait des coupes partout», se défend M. Bourassa. Il précise que M. Pelletier a été licencié temporairement pour répondre à leurs besoins saisonniers, et non congédié définitivement.

Le négociateur du Saint-Sulpice, Marc-André Boivin, aurait également tenté de rejoindre le Syndicat des Métallos, dont font maintenant partie les portiers du bar, afin d’entreprendre les négociations de la convention collective. Maurice Bourassa soutient qu’ils n’ont pas reçu de retour d’appel.

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