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Les centres d’éducation populaire appellent Coderre à l’aide

Photo: Yves Provenche/Métro

Des défenseurs des centres d’éducation populaire de Montréal (CEP) ont manifesté devant l’hôtel de ville de Montréal mercredi pour demander à Denis Coderre de les aider à assurer leur survie.

Ils voudraient que le maire de Montréal use de son influence pour convaincre le ministre de l’Éducation, François Blais, de continuer à assumer leurs frais de logement. «Notre avenir, c’est maintenant qu’il se joue. Si la Ville est prête à nous aider, il faut qu’elle s’implique concrètement», a déclaré Armandine Siess, directrice adjointe du Comité social Centre-Sud.

Les CEP craignent présentement pour leur survie. Au printemps dernier, la Commission scolaire de Montréal, aux prises avec des restrictions budgétaires, a fait le choix de cesser de financer l’entretien, le chauffage, l’électricité et certains autres frais de ces organismes communautaires. Le ministère de l’Éducation a alors décidé de leur octroyer un financement temporaire de 600 000$ pour un an pour couvrir ces frais. Il a toutefois demandé aux CEP de lui fournir d’ici la fin octobre un plan d’affaires démontrant comment ils pourraient se débrouiller sans lui l’an prochain. Les CEP identifient de leur côté les besoins à 750 000$, sur un budget total de 2,6 M$.

À 10 jours du dépôt de leur plan, les CEP sont loin d’avoir trouvé ces fonds. «On fait des efforts pour avoir des dons, on a augmenté certains de nos tarifs, mais ce n’est pas possible de trouver le somme qui est demandée», a commenté Mme Siess.

Denis Coderre a indiqué sur son compte Twitter qu’il croyait important de sauver les CEP, ajoutant qu’il était en contact avec le ministre de l’Éducation.

Six centres d’éducation populaire offrent à Montréal une large variété de cours et d’activités éducatives à diverses clientèles, comme des décrocheurs, des nouveaux arrivants, des adolescents et des personnes âgées.

«Si les jeunes ne peuvent plus venir ici pour obtemir de l’aide aux devoirs, suivre des cours de danse et de poterie ou une oreille attentive à leurs problèmes, il y en a qui vont vagabonder. Sans ces centres, beaucoup de gens seraient perdus et sans ressources», a témoigné Eduardo Flores, usager du Centre éducatif communautaire René-Goupil, qualifiant ces centres de «deuxième maison pour beaucoup de gens».

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