La fondeuse à neige de VMR mise à l’étude
La fondeuse à neige de Ville de Mont-Royal pourrait reprendre du service 30 ans après avoir été mise au rancart alors que la ville cherche des moyens de disposer de la neige plus rapidement.
«Les Services techniques et les Travaux publics ont eu l’idée d’étudier cette option pour planifier le déneigement à plus long terme, explique Alain Côté, responsable des communications à la ville. Il est impossible de prévoir les chutes de neige chaque année, mais on se souvient encore de la neige abondante de 2008.»
Cet hiver-là, les deux sites de dépôt de VMR avaient atteint leur niveau de saturation puisque 371,4 cm sont tombés sur Montréal. La moyenne est de 238,7 cm par hiver.
«L’avantage serait de ne pas manquer d’espace pour déposer la neige lorsqu’il y a d’importantes chutes consécutives», souligne M. Côté indiquant que les deux sites de dépôt actuels ont une capacité limitée.
Le premier site, situé sur l’avenue Dunbar, peut contenir 100 000 mètres cubes de neige. Le deuxième, situé dans le secteur industriel de VMR, à l’intersection des rues Ferrier et Devonshire, peut recevoir 25 000 mètres cubes de neige.
Option envisagée
La Ville de Montréal a déjà utilisé jusqu’à huit fondeuses stationnaires qui ont été fermées dans les années 70-80. Elles coûtaient trop cher à opérer avec l’augmentation du coût du carburant.
L’étude réalisée à VMR cette année vise notamment à vérifier si le projet est viable financièrement et respectera l’environnement avec sa mise à niveau. Si elle est concluante, les travaux pour une remise en service de la fondeuse seraient faits en 2017.
Selon la Ville de Québec, la fondeuse à neige géothermique leur permet d’économiser sur les coûts de transport et de diminuer son nombre de sites d’entreposage de la neige.
Procédé
Avec une fondeuse, la neige est déposée dans un bassin remplit d’eau chauffée par un brûleur. À l’intérieur de ce bassin se trouve un bac qui récupère les matières solides. Seule l’eau de la fonte est acheminée à la station d’épuration des eaux usées.
En 2012, la Société de transport de Montréal (STM) a fait l’acquisition d’une fondeuse à neige mobile pour faire fondre la neige qui s’accumulait sur les terrains de la société. En une heure, leur fondeuse élimine la neige que contiennent six à huit camions-bennes. Pour compenser les émissions de gaz à effet de serre engendrés par le chauffage, la STM plante des arbres avec le Projet Carbone Boréal.