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État des bâtiments: note presque parfaite pour la CSPÎ

Photo: Archives TC Media

Alors que certaines commissions scolaires ont de graves problèmes de qualité de l’air et des déficits d’entretien de ces établissements, la Commission scolaire de la Pointe-de-l’Île (CSPÎ) a la «situation sous contrôle» avec seulement 6 % de ses bâtiments jugés en mauvais état.

Sur les 65 immeubles qu’elle possède, 44 sont jugés dans un état satisfaisant à très bon, 18 demandent des travaux mineurs et trois sont sous surveillance, selon des chiffres obtenus par TC Media.

«Nous sommes proactifs dans l’entretien de nos bâtiments. Nous utilisons tout l’argent que nous avons droit et nous le dépensons en totalité», explique le président de la CSPÎ, Miville Boudreault.

Depuis 2011, l’organisation scolaire a dépensé 83 700 708$ dans des travaux d’entretien dans tous les quartiers sur son territoire. Pour les prochaines années, elle va mettre ses efforts principalement dans les édifices jugés en «mauvais état».

«Nous allons prendre des actions afin d’améliorer ces immeubles. Nous avons encore une marge de manœuvre, mais nous ne voulons pas attendre qu’ils se détériorent davantage», indique M. Boudreault, ajoutant que peu d’élèves fréquentent ces installations.

Situation inversée
Alors que 95 % des bâtiments de la CSPÎ sont en bon état, sa voisine, la Commission scolaire de Montréal (CSDM), vit une situation diamétralement opposée alors que 79 % de ses 209 immeubles sont jugés en très mauvais état. Selon un document obtenu par TC Media, il faudrait dépenser plus 1 G$ pour pallier le déficit d’entretien.

Selon le président de la CSPÎ, plusieurs facteurs expliquent cette différence, dont l’âge des bâtiments.

«La CSPÎ ne possède qu’un bâtiment centenaire. La majorité de nos immeubles ont été construits dans les années 1950 à 1970», met en lumière M. Boudreault.

À la CSDM, une soixantaine de bâtiments ont été construits avant les années 1940, dont une vingtaine avant 1920.

«La moyenne d’âge de nos immeubles est de 65 ans. De plus, nous avons eu un sous-financement de la part du ministère. Nous ne pouvions pas répondre aux besoins d’entretien de plus de 200 bâtiments avec seulement 5 M$ par année», souligne Alain Perron, responsable des communications à la Commission scolaire de Montréal.

Le président ajoute que la CSPÎ est souvent l’un des premiers sur le marché des appels d’offres, ce qui lui permet d’avoir de meilleurs prix et ainsi faire des économies qui peuvent être réinvesties dans d’autres travaux.

Bâtiment sous surveillance à la CSPÎ

Trois bâtiments sont sous surveillance par la CSPÎ. Parmi les travaux à effectuer, plusieurs concerneraient la plomberie, le toit ou les fenêtres.

  • Centre Paul Gratton Annexe
  • Jean-Nicolet
  • Marc-Aurèle Fortin Annexe

 

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