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Yahoo: Karim Baratov veut être libéré sous caution

In this artist's sketch, Karim Baratov, (left to right) Crown Heather Graham, Baratov's parents Dinara and Akhmet Tokbergenov, defence lawyers Deepak Paradkar and Amedeo DeCarlo and Justice Alan Whitten attend Baratov's bail hearing in Hamilton, Ont., Tuesday, April 11, 2017. THE CANADIAN PRESS/Alexandra Newbould Photo: THE CANADIAN PRESS

HAMILTON — Un des avocats du jeune Canadien accusé du piratage massif de courriels de Yahoo compte en appeler de la décision qui prive Karim Baratov d’une libération sous caution en attendant la suite des procédures.

Deepak Paradkar a indiqué que la demande d’appel est actuellement en branle, sans préciser sur quelles bases on souhaitait contester la décision de première instance.

Un juge de Hamilton a rejeté mardi la demande de remise en liberté sous caution, estimant que les parents du jeune homme de 22 ans ne pourraient pas le superviser adéquatement.

L’avocat de Karim Baratov, originaire du Kazakhstan, a vainement tenté de convaincre le tribunal que son client ne représentait aucune menace pour la société et que sa détention minerait la confiance du public envers le système judiciaire. La défense avait proposé au tribunal que Karim Baratov soit en quelque sorte assigné à résidence chez ses parents, qu’il porte sur lui un dispositif de surveillance à distance et qu’il n’accède pas à internet.

Le juge Alan Whitten, de la Cour supérieure de l’Ontario, a estimé que Karim Baratov avait les moyens financiers et les motifs suffisants pour quitter le pays s’il était confié à la seule garde de ses parents.

Karim Baratov avait été arrêté le mois dernier en vertu de la Loi sur l’extradition, lorsque les autorités américaines l’ont accusé de piratage informatique, d’espionnage économique et autres crimes. Trois autres hommes, dont deux membres présumés des services de renseignement russes, ont aussi été accusés aux États-Unis relativement à cette affaire touchant Yahoo.

Karim Baratov doit revenir devant le tribunal à Hamilton le 26 mai prochain; aucune date n’a encore été fixée pour son audience en matière d’extradition.

Selon la Couronne, le jeune homme est passible d’une peine maximale de 20 ans de prison s’il est reconnu coupable aux États-Unis.

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