Le SPVM fait le point sur l’IPAM
MONTRÉAL — Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) tient, en collaboration avec des organismes partenaires, des activités de prévention dans la cadre de la Journée mondiale de lutte contre la maltraitance envers des personnes aînées, jeudi.
Le SPVM fait état, dans un communiqué, de 1474 signalements en 2016 au sujet des personnes de 65 et plus, ajoutant que ce nombre représente une hausse par rapport à l’année antérieure.
De ces cas, quelque 430 étaient en lien avec des situations de maltraitance envers les aînés, note-t-on.
Pour les cas visant des personnes âgées se rapportant précisément à de la fraude, on en relève 857 survenus en 2016, alors que 703 étaient recensés en 2015.
Les activités de jeudi ont lieu dans plusieurs postes de quartier, indique le SPVM, mentionnant notamment sa collaboration avec le Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) et les Centres intégrés universitaires de santé et de services sociaux (CIUSSS).
La journée de jeudi est aussi l’occasion «de faire le point» sur le modèle d’intervention policière auprès des aînés maltraités (IPAM), souligne-t-on, un an après la mise en place de celui-ci.
Ce programme, né des suites d’un projet de recherche-action entre le SPVM et la Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées de l’Université Sherbrooke, a, jusqu’à maintenant, permis «de tisser un filet de sécurité plus serré autour des aînés maltraités en leur offrant un service plus en harmonie avec leurs besoins».
On signale en outre que le nombre de personnes de 60 ans et plus épaulées par le CAVAC à Montréal a augmenté de façon «significative».
Citant des statistiques de fréquentation du CAVAC du 1er janvier au 31 décembre 2016, on relève une hausse de 35 pour cent d’aînés de cette tranche d’âge ayant eu recours aux services de ce centre par rapport aux statistiques observées l’année précédente sur la même période.
Depuis le 5 mai 2016, un rapport d’incident est rédigé pour tout cas présumé de maltraitance rapporté, assure-t-on, et ce, «même si le plaignant ne désire pas porter plainte».