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Jean-Martin Aussant revient au PQ

Photo: Denis Beaumont/Métro

L’ancien député de Nicolet-Yamaska Jean-Martin Aussant revient au Parti québécois (PQ) en vue des prochaines élections provinciales, près de sept ans après avoir quitté le caucus péquiste pour fonder Option nationale.

L’indépendantiste assumé, âgé de 47 ans, annoncera jeudi après-midi à Montréal son retour au Parti québécois (PQ), a indiqué mercredi Radio-Canada. Il serait candidat aux élections provinciales d’octobre.

Pour le moment, la circonscription dans laquelle il pourrait se présenter fait l’objet de conjectures. La société d’État rapporte des rumeurs voulant que M. Aussant soit candidat dans Pointe-aux-Trembles. La députée de la circonscription, Nicole Léger, a récemment annoncé qu’elle ne se présenterait pas aux prochaines élections.

M. Aussant avait quitté le PQ en 2011 pour fonder Option nationale (ON). Comme chef de cette formation, il a été défait à l’élection de 2012, justement remportée par le PQ.

L’économiste de formation avait par la suite quitté la politique pour œuvrer dans la finance à Londres, avant de revenir au Québec en 2015 pour prendre les rênes du Chantier sur l’économie sociale.

En juin 2015, Pierre Karl Péladeau, alors chef du PQ, avait laissé entendre que la porte du parti était ouverte si Jean-Martin Aussant voulait refaire le saut en politique.

«C’est gentil d’avoir pensé à moi», s’était contenté de répondre l’ancien chef d’ON, ajoutant qu’être père de jeunes enfants ne cadrait pas avec une carrière politique.

L’ancienne porte-parole de Québec solidaire (QS) Françoise David insinuait, en mai 2017, que M. Aussant envisageait un retour en politique sous la bannière de QS. Rumeur que le principal intéressé avait démentie sur les réseaux sociaux.

Départ en 2011
M. Aussant avait quitté le PQ en raison de divergences sur l’adoption d’un projet de loi qui devait protéger des poursuites un contrat du conglomérat Québecor pour l’amphithéâtre de Québec.

Il avait dénoncé l’approche «clientéliste et électoraliste» du PQ dans ce dossier et avait déploré que le parti ne fasse pas assez la promotion du projet souverainiste.

«Cette décision-là, moi, m’a illustré le fait qu’on était prêts, dans la direction actuelle du parti, à jouer le même genre de jeu que Jean Charest et sa clique, et, moi, je ne suis pas venu dans un parti pour jouer à ça, mais pas du tout», avait-il dit.

 

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